Harry Potter, tome 2 : Harry Potter et la chambre des secrets

Je continue sur ma lancée, et termine avec plaisir ce deuxième tome. Toujours cette ambiance si chaleureuse, ces jeunes sorciers si attachants et quelques monstres bien effrayants (je n'aime pas plus que ça l'idée d'une colonie d'araignées géantes, bref).

Tout est très bien fait, mais il me tarde qu'Harry grandisse un peu. Même si je n'ai que très peu de souvenirs des films, ce qui me permet de vraiment apprécier ma lecture comme une découverte, il me semble que plus les épisodes avancent plus l'histoire se complexifie et qu'une certaine noirceur s'installe. J'ai hâte !

Le mois d'octobre est idéal pour un petit marathon Harry Potter, alors je m'y précipite avec délectation !

Bon, on peut dire que je suis définitivement redevenu un gamin. Il faut me voir sourire quand je lis en marchant, alors que j'affiche d'ordinaire la mine sinistre et renfrognée de l'étudiant convaincu de l'effondrement imminent de sa civilisation et qui ne sait même pas ce qu'il va se cuisiner pour ce soir. Mais voilà, il y a Harry Potter. Je ne pensais pas éprouver un tel plaisir en rattrapant mes classiques, mais le tome 2 ne fait que confirmer tout le bien que je pensais du premier : un récit encore très enfantin, mais un art de l'intrigue déployé par un rythme rapide et léger malgré une certaine longueur pour laisser les choses se mettre en place.
On retrouve donc le sorcier le plus célèbre de la galaxie s'apprêtant à passer sa deuxième année, alors qu'une terrible malédiction semble s'abattre sur son école. Bien qu'on tente de l'empêcher de faire sa rentrée (décidément, encore un coup de Blanquer), Harry y parvient grâce à l'aide de la famille Weasley et entame une année… pour le moins tumultueuse. En effet, il y a la mystérieuse créature qui semble hanter l'école, les tensions entre les différentes factions d'élèves, et l'arrivée de Gilderoy Lockhart, le genre de professeur dont même Pef ne voudrait pas pour Les Profs 3. Disons-le, les personnages sont farcesques. Parfois trop : la psychologie simple-basique des adultes qui n'ont visiblement pas les bases contraste avec celle réaliste et un minimum nuancée des principaux élèves qu'on suit ; si dans un univers jouant sur l'absurde comme les Orphelins Baudelaire cela ne me cause aucun problème, dans un bouquin qui se veut plus vraisemblable (car « vraisemblable » ne veut pas dire « réaliste » : les actes et les choix des personnages peuvent être crédibles même dans un univers complètement rocambolesque), on a tendance à exiger un peu plus de complexité.
Alors oui, s'il y a des reproches que je dois faire à ce tome, ce sont finalement les mêmes qu'au précédent : les profs et la plupart des élèves agissent toujours de manière stéréotypée, le sort s'acharne par moments tellement sur Harry qu'on se demande si on n'est pas en train de lire Les Malheurs de Sophie, et malgré une bonne dynamique dans l'enchaînement des scènes l'histoire met du temps à décoller. Les Serpentards sont toujours pointés du doigt comme LES méchants absolus, et seul un discours « populiste » contre eux de la part d'un Gryffondor vient ajouter un peu de nuance dans le bardaf.
Mais malgré tout ces handicaps, J. K. Rowling parvient à élaborer un collège tout à fait crédible, avec ses bruits de couloir, ses relations tendues, ses harceleurs, ses rumeurs, ses lieux de rendez-vous, ses camarades blagueurs, ses héros attachants et donc pleins de doutes et de défauts. L'humour fonctionne le plus souvent très bien, qu'il s'agisse des sarcasmes de Ron ou des rebondissements picaresques. Lockhart est un casse-pied parfait dont on se réjouit de chacun de ses malheurs ; son côté efféminé est malheureusement un peu plus dérangeant quand on connaît la transphobie de l'auteure, mais on le mettra sur le compte de son excentricité…
Par-delà le simple cadre de Poudlard, on découvre aussi plus en profondeur le monde des sorciers ; qu'il s'agisse de la vie domestique (qui n'aimerait pas vivre dans la maison de Ron !) ou du passé de cet étrange univers. Bien entendu, la cohérence est là encore assez limite (les sorciers ont une chaîne de radio mais ne savent pas se servir d'un téléphone), cela dit les clivages politiques sont clairs et bien retranscrits. Fait amusant, ce roman semble parfois avoir été écrit par un français après 2015 : les mesures pour protéger les élèves ne sont pas sans rappeler le plan Vigipirate, et quand le père de ce cloporte de Drago Malefoy discute avec un marchand, tous deux déplorent à mi-mot… la perte du sorcier de souche. On m'en dira tant…
Le racisme semble donc bel et bien présent à tous les échelons dans le monde des sorciers : qu'il s'agisse des elfes des foyers, considérés comme des esclaves, des hybrides sorciers / moldus (sans pouvoirs magiques) ou des moldus eux-même, là où le tome 1 se contentait de les présenter comme tous médiocres. Mais là où l'autrice fait fort, c'est quand elle nous met face à nos propres préjugés : ne sommes-nous pas nous aussi intolérants quand nous découvrons des êtres qui nous semblent monstrueux ? Hagrid le géant s'en occupe pourtant, quand bien même cela lui fait courir des risques. Bien entendu, avec la montée de l'antispécisme, il n'est pas garanti que tout aura bien vieilli dans cinquante ans, qu'il s'agisse des êtres humanoïdes parfois même dotés de parole qu'on maltraite sans état d'âme (les gnomes, les mandragores) ou des objets ensorcelés qui semblent eux-même animés d'une vie propre…
À côté de tout ça, on notera la présence d'hommages à la science-fiction : le mode de déplacement de la mystérieuse créature n'est pas sans rappeler le monstre sacré d'un certain Ridley Scott, et Harry affronte en fait un double du méchant conservé dans un objet magique, l'équivalent de la sauvegarde d'une conscience dans un roman transhumaniste. La fantasy s'inspirant de la SF est peut-être plus vieille qu'on ne se l'imagine…
La fin m'a paru mieux construite et mieux amenée. J'aurais sans doute dû voir le twist, honte à moi ; mais tout a parfaitement fonctionné, au point que je suis tombé de ma chaise en m'auto-spoilant sur Internet quelques pages avant la révélation de l'identité du méchant, et à nouveau quand elle a eu lieu. Bien sûr, quelques points me laissent malgré tout sceptique : un mini-deus ex machina (le Choixpeau peut matérialiser des objets ? Son domaine de prédilection est pourtant la psychologie des élèves), ou le fait qu'Harry s'en sorte encore une fois davantage par chance que par ruse. Mais les choses auront le temps de s'améliorer dans les cinq tomes à venir…
La suite d'Harry Potter n'annonce donc que du meilleur et je tressaille comme un pou à l'idée de lire la suite. Il se pourrait que le tome 3 soit un quasi-sans-faute, et puis sinon… eh bah ce sera pour ma culture.
Lien : https://cestpourmaculture.wo..

La saga Harry Potter a bercé mon enfance, le travail de J.K Rowling a été incroyable, elle m'a fait rêvé, les livres autant que les films mème si ma préférence reste les livres comportant bien plus de détails. Seulement le premier et le deuxième tome me paraissent plus enfantin à la relecture maintenant que je suis plus grande. Mais ils me font tout autant rêver, ils sont pleins de nostalgie. Ce sont des oeuvres qui valent la peine d'être lues et étudiées. Je recommanderai un million de fois, même si vous n'êtes pas adepte de magie, lisez et foncez !! Bon voyage à Poudlard ;)

Deuxième volume de la célèbre saga et peut-être le moins réussi. Encore assez enfantin, ce roman enrichit considérablement le monde et révèle l'ancienne identité de Voldemort. Jalon crucial de la saga, il pose aussi le problème du sang pur et fonctionne comme un thriller.

Harry Potter et la chambre des secret et le meilleur roman que j'ai lu, quand je l'ai lu j'ai senti des frissons. Je vous le conseille à 100% car il y a beaucoup d'action et beaucoup de suspens. ça raconte l'histoire d'un jeune garçon se nommant Harry Potter, avec ses amis ils sont partis aux toilettes puis sans faire exprès ils ont ouvert un passage secret.

Entre la poudre de cheminette, l'Allée des Embrumes, La Gazette du sorcier, les Cracmols, les Fourchelangs, Azkaban... Ce deuxième tome s'avère riche en découvertes et en rebondissements !
On y fait également la rencontre de nouveaux personnages dont le fameux Dobby, que j'attendais de découvrir avec impatience, et Mimi Geignarde, quelque peu agaçante. Par ailleurs, j'ai également détesté Gilderoy Lockhart, je l'ai trouvé vraiment insupportable.

J'ai adoré en savoir plus sur Ginny, l'unique fille des Weasley, et suivre l'évolution de la relation amicale entre Harry et Ron, toujours partants pour de nouvelles aventures. On en parle de leur arrivée fracassante à Poudlard en voiture volante ? D'ailleurs, je trouve Ron vraiment attachant, sa maladresse me fait beaucoup rire.

Les agressions se font de plus en plus nombreuses et font trembler Poudlard : ce côté "enquête" de ce deuxième tome m'a beaucoup plu.

Pour finir, j'aime beaucoup le Polynectar, cette potion qui permet à un humain de prendre l'apparence d'un autre humain durant une heure. Même si, pauvre Hermione !

J'ai passé un très bon moment de lecture même si ce deuxième tome est, selon moi, toujours pas assez addictif.
Encore une fois, j'ai tout de même hâte de lire la suite !

Ce deuxième tome est la parfaite continuité du premier, mais avec des petits "trucs" en plus. Un peu plus de noirceur, de frayeur, moins de candeur, avec quelques moments un peu "gores" (pour les enfants), entre Ron qui vomit des limaces et le combat final. Un tout petit peu, mais quand même. Comme pour le premier, on se laisse emporter par le récit. Un des thèmes au centre de ce tome est l'intolérance de certains sorciers "de sang pur" à l'encontre de sang mêlés ou de moldus, et l'autre une chambre secrète ressurgie des tout débuts de l'école de Poudlard. Toujours pas accro à l'univers Harry Potter, j'ai malgré tout passé un très bon moment. En route pour le troisième (mais pas tout de suite).

Quelle surprise d'avoir autant apprécié ce tome, qui pourtant à l'époque était un de ceux que j'appréciais le moins. Après relecture, il me paraît évident que J.K. Rowling a ajusté sa vision après le tome 1, tout en proposant une aventure en tout point supérieure à la première année d'Harry à Hogwarts.

Les détails qui m'ont chiffonné en relisant HP and The Philosopher's Stone sont ici corrigés. Déjà, on assiste à de nombreux cours, approfondissant l'univers et la magie : Defense against the Dark Arts, Herbology, Transfiguration, Potion, History of Magic, et j'en ai peut-être oublié. Chaque fois ces cours sont habilement liés à l'intrigue, chacun apportant des éléments servant à un moment ou un autre dans cette nouvelle aventure. Ensuite, Harry fait enfin de la magie ! Sans qu'il ne lance de sorts à tours de bras, le voir lancer 3-4 sorts différents (à plusieurs reprises) au fil de l'histoire nous montre qu'il n'est pas qu'un talentueux joueur de Quidditch (ce qui ressortait surtout du premier tome), mais bien un sorcier prometteur. L'autre intérêt de ce changement est que le lecteur commence à connaître une palettes de sortilèges, aidant à savoir ce qui est faisable et ce qui ne l'est pas, et à discerner ces règles qui manquaient tant au premier tome. Il n'est d'ailleurs plus ici question de magie à base de claquement de mains ou de doigts !

L'univers des sorciers prend aussi un bon coup d'agrandisseur et ne se limite plus à un château et une ruelle de Londres. Mais à un château, une maison, et DEUX ruelles. D'accord, la progression est lente, mais ce monde gagne en substance. On nous montre le quotidien des sorciers, on nous présente Fudge et Mr Wisley, hommes politiques, on évoque la prison d'Azkaban, on introduit les elfes de maison, le parseltongue, les squibs, les mudbloods, les duels de magie, etc. Même Hogwarts s'aggrandit, avec le Whomping Willow, les bureaux des professeurs, la salle commune des profs, le bureau si spécial de Dumbledore, l'historique de l'école avec ses 4 membres fondateurs,... Tout dans ce tome 2 est approfondi en riches idées. Quelques membres de Hufflepuff sont présentés, de même qu'une Ravenclaw. C'est peu, mais c'est toujours mieux que dans le tome 1, qui ne parle que de Gryffindor et Slytherin.

Le ton de l'histoire est aussi beaucoup plus sombre. Ici il n'est plus question d'essayer d'empêcher un vol, mais bien d'arrêter un monstre éliminant les élèves "impurs". Bien que l'humour soit toujours présent (davantage, même, grâce au personnage de Lockhart), on sent que l'intention de Rowling est de plonger les enfants dans une sorte d'histoire d'épouvante où la mort rôde dans les couloirs. Il n'est plus trop question de vadrouiller seul la nuit dans le château, mais plutôt de garder son voisin à l'oeil au cas où il serait un meurtrier en puissance. La parano règne. La rivalité Malfoy/Potter intervient aussi bien plus souvent, plus brutalement. L'affrontement final, qui voit s'affronter Harry et un simple souvenir de Voldemort remet aussi les pendules à l'heure, question échelle de force : Voldemort est bien plus puissant qu'Harry, qui s'en sort quasi-intégralement grâce aux interventions de Fawkes, le phoenix. Bon, ok, c'est une sorte de beau poulet. Mais au moins cette fois ça n'est pas un gamin tout seul qui démonte le plus puissant sorcier noir de l'Histoire.

Bref, à mes yeux ce tome a repris la base du premier tome tout en recadrant le monde des sorciers sur quelque chose de plus ordonné, carré. Il annonce aussi la couloir de ce qui va suivre : la saga ne va pas rester une saga enfantine, elle compte bien grandir avec Harry.

La suite des aventures de Harry Potter. Haletante et toujours pleines de magie, ce 2eme tome nous en apprend toujours plus sur la magie et le monde des magiciens.
Les personnages sont approfondis, mais il subsiste toujours un aura de mystère. Des questions restent en suspend, bien que l'histoire pour cette année de cours à Poudlard soit terminé.
C'est cela aussi la magie, terminer l'histoire mais en nous laissant un goût d'inachevé qui nous envoie inexorablement vers le tome 3.

Lorsque la saga Harry Potter a été publiée, j'étais trop jeune pour en lire les livres. Par conséquent, quelques années plus tard, j'ai commencé par voir les films. Je les ai tous vu un nombre incalculable de fois. Jusqu'au jour où je me suis décidée à lire les livres. Lors de mes lectures, ayant vu les films avant, j'imaginais les scènes des films en lisant. J'aurai aimé pouvoir les lire avant et pouvoir imaginer les scènes moi-même. Heureusement, de nombreuses scènes et de nombreuses informations ne sont pas dans les films. J'apprécie ce point. J'apprécie le fait de redécouvrir cette saga avec tous ces détails nouveaux. J'ai grandi avec cette saga et encore récemment, j'ai appris de nouveaux détails grâce à mes lectures. J'ai adoré cette saga autant en visionnant les films qu'en lisant les livres.