Les Animaux fantastiques, tome 1 (le texte du film)

𝘓'𝘖𝘣𝘴𝘤𝘶𝘳𝘶𝘴 𝘩𝘶𝘳𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘱𝘭𝘰𝘯𝘨𝘦, 𝘥𝘦𝘧𝘰𝘯𝘤𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘧𝘰𝘯𝘥 𝘥𝘶 𝘮𝘦𝘵𝘳𝘰 - 𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘳𝘢𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘴𝘦𝘤𝘰𝘯𝘥𝘦, ɴᴏʀʙᴇʀᴛ 𝘦𝘵 ɢʀᴀᴠᴇs 𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘰𝘯𝘥𝘢𝘮𝘯𝘦𝘴 𝘢 𝘮𝘰𝘶𝘳𝘪𝘳. 𝘈𝘭𝘭𝘰𝘯𝘨𝘦𝘴 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘷𝘰𝘪𝘦𝘴, 𝘪𝘭𝘴 𝘴𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘳𝘰𝘲𝘶𝘦𝘷𝘪𝘭𝘭𝘦𝘯𝘵, 𝘪𝘮𝘱𝘶𝘪𝘴𝘴𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘤𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘛𝘦𝘯𝘦𝘣𝘳𝘦𝘴.

ɢʀᴀᴠᴇs
(𝘮𝘦𝘱𝘳𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵)
Tu es un Cracmol, Croyance. Je l'ai senti à la seconde où je t'ai vu.

[...]

ᴄʀᴏʏᴀɴᴄᴇ
Quoi ?

[...]

ɢʀᴀᴠᴇs
Tu as des ancêtres sorciers, mais aucun pouvoir.

ᴄʀᴏʏᴀɴᴄᴇ
Mais vous avez dit que vous alliez m'apprendre...

ɢʀᴀᴠᴇs
Tu ne peux pas apprendre. Ta mère est morte. C'est ta récompense.

ᴄʀᴏʏᴀɴᴄᴇ
(𝘴𝘶𝘱𝘱𝘭𝘪𝘢𝘯𝘵)
Maman...

ᴍᴀʀʏ ʟᴏᴜ
Je ne suis pas ta mère. Ta mère était une femme méchante et anormale.

- Rassurez-moi, vous vous êtes occupé du Non-Maj.
- Du quoi?
- Du Non-Maj. Non-Magique!
Le non-sorcier!
- Pardon. Chez nous, on dit moldu.
- Vous avez bien effacé sa mémoire?
Le Non-Maj avec la valise.
- Euh...
-C’est une infraction 3A. Je vous embarque, Monsieur Dragonneau.

Norbert se livre à un rituel de séduction-composé d'une série de grognements et de gémissements, accompagnés de trémoussements et de roulades - pour attirer l'attention de la créature. Enfin l'éruptive se détourne de l'hippopotame -elle s'intéresse à Norbert à présent.

Lorsque Norbert lève la tête vers Mary Lou, il aperçoit du coin de l'œil quelque chose qui attire son attention. Le Nifleur, une petite créature à la fourrure noire, croisement entre une taupe et un ornithorynque à bec de canard, est assis sur les marches de la banque. L'animal emporte précipitamment le chapeau du mendiant rempli de pièces et va le cacher derrière un pilier.

Le douanier : Anglais, hein ?

Norbert : Oui.

Le douanier : Premier séjour à New York ?

Norbert : Oui.

Le douanier (montrant la valise de Norbert) : Rien de comestibles, là-dedans ?

Norbert (posant la main sur sa poche poitrine) : Non.

Le douanier : Animaux d'élevage ?

Le fermoir de la valise s'ouvre à nouveaux tout seul. Norbert y jette un coup d'oeil et s'empresse de le refermer.

Norbert : Il faut que je répare ça. Ah, non.

Le douanier (soupçonneux) : Faites-moi voir.

Norbert place la valise sur le bureau qui le sépare du douanier et tourne discrètement un cadran de cuivre en l'arrêtant sur "version moldue".

le douanier fait pivoter la valise vers lui et libère les fermoirs. Il soulève alors le couvercle qui laisse voir un pyjama, diverses cartes, un carnet, un réveil, une loupe et une écharpe de Poufsouffle. Satisfait, il referme la valise.

Le douanier : Bienvenue à New York.

Le niffleur, une petite créature à la fourrure noire, croisement entre une taupe et un ornithorynque à bec de canard, est assis sur les marches de la banque.

-Que devrais-je lui dire, à ton avis, si je la vois ?
-Oh ! eh bien, c’est mieux de ne pas prévoir ce genre de choses. Tu vois, tu diras ce qui te vient sur le moment.
Un temps. Ils continuent de marcher.
-Ses yeux sont comme ceux d’une salamandre.

Norbert et Jacob.

Un dernier regard et NORBERT s'éloigne soudain, laissant TINA seul. Elle pose la main là où NORBERT lui a caressé les cheveux.

Il revient alors.
NORBERT
Pardon, euh… que diriez-vous si
je vous le donnais en main propres?

Un sourire radieux apparaît sur le visage de TINA.

TINA
J'en serais enchantée. Vraiment
enchantée.