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Critique de Aelinel


Au moment où l'adaptation cinématographique des Animaux Fantastiques est sortie au cinéma, en novembre 2016, le livre éponyme qui l'a inspiré n'était malheureusement plus disponible en librairie. Aussi, j'ai été très heureuse de le trouver dans une bourse aux livres en début d'année avec les deux autres spin off du monde d'Harry Potter, Les contes de Beedle le Barde et le quidditch à travers les âges. Et, je dois dire que ce petit livre de 120 pages sans prétention a été un formidable coup de coeur !

Les Animaux Fantastiques est un manuel écrit par Newt Scamander à destination des jeunes sorciers. Il s'agit d'une sorte d'encyclopédie enrichie des nouvelles éditions au fur et à mesure de la découverte d'espèces inédites. Si la première date de 1927, celle que j'avais entre les mains était la 52ème édition et pour la première fois accessible au public moldu (les non-sorciers, pour ceux qui ne sont pas initiés à l'univers de J. K. Rowling). le manuel débute donc par une introduction donnant la définition d'un Animal Fantastique et comment cette notion s'est créee et a évolué depuis le XIVème siècle. Plus de quatre-vingt animaux ont été classés par ordre alphabétique et un sigle (allant d'un XXXXX pour un spécimen des plus redoutables à X pour un autre tout à fait inoffensif) indique leur degré de dangerosité. Chaque paragraphe est court et présente les principales caractéristiques physiques de l'animal, leur comportement, le moyen de les combattre s'ils s'avèrent nuisibles et leur apport pour l'exercice de la magie.

Ce livre est un condensé de créativité, de fraicheur, d'inventivité, d'humour… Bref, je ne tarirai pas assez d'éloges pour le qualifier.

– Au niveau de l'humour, elle est omniprésente que ce soit au début avec l'avertissement d'Albus Dumbledore, (si par hasard, l'un des lecteurs se rend coupable de larcin, il subirait aussitôt le sortilège du Voleur), les annotations d'Harry Potter lui-même ou de Ron Weasley (qui a perdu son manuel et qui vient squatter celui de son ami) ainsi que les références aux mythes contemporains d'animaux fabuleux comme le monstre du Loch Ness ou le Yéti.
– En ce qui concerne la créativité et l'inventivité, J. K. Rowling s'est faite plaisir dans son bestiaire : elle base autant son manuel sur des animaux dits classiques provenant de notre culture mythologique antique et médiévale (le dragon, le loup-garou, l'hippogriffe, la licorne, le Centaure, le Phoenix ou la sirène) que sortis de son imagination débordante (le Bowtruckle, Niffleur, le Plimpi, etc). C'est d'ailleurs, un véritable plaisir de se remémorer le film pour avoir un aperçu visuel de ces animaux. Si dans le livre, il existe quelques petits dessins, il n'y en avait pas assez à mon goût pour tous se les représenter mentalement.
– Enfin, elle bouscule les codes préexistants et cela apporte une petite note de fraicheur et d'originalité. Pour exemple, le dodo n'aurait jamais été décimé par l'Homme au XVIIème siècle : en réalité, il s'agit d'un Diricawl qui se serait rendu invisible. Les sorciers se sont alors bien gardés de révéler la vérité aux Humains car leur conscience environnementale serait née à partir de cet évènement !

En conclusion, j'ai eu un coup de coeur pour cet ouvrage regorgeant d'inventivité, d'originalité et d'humour ! En plus, n'hésitez pas à vous le procurer ou à l'offrir car J. K. Rowling a décidé de reverser entièrement les bénéfices de la vente de ce livre à l'Association Comic Relief qui lutte contre la pauvreté et l'injustice sociale.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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