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Critique de michfred
On ne lit plus guère Claude Roy et c'est dommage: c'est un bon écrivain et un homme comme on aimerait en rencontrer plus souvent: courageux dans ses engagements, fidèle dans ses amitiés, ferme dans ses choix, mais aussi lucide, capable de reconnaître ses erreurs, sans sombrer dans le déni ou le dénigrement. Un honnête homme aurait dit Montaigne.
"Nous" est beaucoup plus qu'une autobiographie.C'est l'histoire d'un homme engagé dans les combats et les luttes de ce XXème siècle marqué par les guerres mondiales et les luttes idéologiques. Claude Roy s'est engagé dans la résistance puis au PCF, il a été l'un des premiers à dénoncer, après l'invasion de la Hongrie, les horreurs du stalinisme.
"Nous" est l'histoire de ces "compagnons de route" du PCF, tous résistants, souvent des intellectuels, des artistes, des écrivains, qui ont cru d'abord dans l'utopie généreuse du communisme avant de reconnaître qu'elle avait accouché d'une dictature monstrueuse , à combattre comme ils avaient combattu la bête immonde du nazisme.
Claude Roy fait aussi le portrait de ses compagnons: des portraits lumineux comme celui d'Eluard que ce livre m'a rendu à tout jamais cher, et des portraits odieux comme celui d'Aragon, qui ne sort pas grandi de ces pages, ou des portraits pitoyables comme celui d'Ilya Ehrenbourg..
A lire, pour comprendre quel courage il fallait à ces résistants pour quitter résolument une route fourvoyée sans renier ce qu'ils avaient rêvé et aimé.
"Nous" est beaucoup plus qu'une autobiographie.C'est l'histoire d'un homme engagé dans les combats et les luttes de ce XXème siècle marqué par les guerres mondiales et les luttes idéologiques. Claude Roy s'est engagé dans la résistance puis au PCF, il a été l'un des premiers à dénoncer, après l'invasion de la Hongrie, les horreurs du stalinisme.
"Nous" est l'histoire de ces "compagnons de route" du PCF, tous résistants, souvent des intellectuels, des artistes, des écrivains, qui ont cru d'abord dans l'utopie généreuse du communisme avant de reconnaître qu'elle avait accouché d'une dictature monstrueuse , à combattre comme ils avaient combattu la bête immonde du nazisme.
Claude Roy fait aussi le portrait de ses compagnons: des portraits lumineux comme celui d'Eluard que ce livre m'a rendu à tout jamais cher, et des portraits odieux comme celui d'Aragon, qui ne sort pas grandi de ces pages, ou des portraits pitoyables comme celui d'Ilya Ehrenbourg..
A lire, pour comprendre quel courage il fallait à ces résistants pour quitter résolument une route fourvoyée sans renier ce qu'ils avaient rêvé et aimé.
