Il ne faut pas se leurrer, les médecins les plus cotés au CAC 40 des blouses blanches considèrent le fait de vous accueillir dans leur cabinet comme un privilège qui vous est accordé. Le montant de leurs honoraires ne leur donne ni remords ni regrets, ne les fait pas cauchemarder la nuit et ils ne se sentent aucunement obligés d'être plus aimables ou plus attentionnés que leurs confrères conventionnés du secteur 1, qu'ils considèrent comme le bidonville de la profession.
En amour, les médecins doivent aimer les préliminaires, il n’est qu’à voir le temps passé dans leur salle d’attente.
Dans la réalité, elle (ma pharmacienne) m’en ferait plutôt voir de toutes les couleurs : des pastilles roses, des comprimés jaunes, des gélules bleues… Il m’arrive de m’effrayer moi-même en me disant que j’ai dû ingurgiter plus de produits qu’un vainqueur du Tour de France.
J’accorde beaucoup de crédit aux spécialistes. En revanche, eux, ne m’ont jamais fait crédit.
L’hypocondrie ne protège pas de la maladie.
L'être humain est ainsi fait. Il oublie que ce qu'il croit acquis pour de bon peut lui être repris à tout moment.
Chez certains spécialistes, les tarifs pratiqués peuvent vous rendre malade.
bien, mais ne donnons pas trop souvent à nos lecteurs des raisons de se réjouir, un bon lecteur .... est un lecteur captif.
et pour être captif, il doit s'inquiéter. Je ne veux pas de lecteurs heureux.
je veux des lecteurs peureux, c'est comme ça qu'on les garde.
En amour, les médecins doivent aimer les préliminaires, il n'est qu'à voir le temps passé dans leur salle d'attente.
Inutile de chercher pendant des lustres l'origine du mot "patient" .
C'est tout simplement l’indispensable qualité qu'il faut avoir une fois franchi le seuil de la salle d'attente : être patient, savoir"prendre son mal en patience""
les JT, ce n'est plus de l'information, c'est du harcèlement. Le reporters sont payés du salaire de la peur ! pas étonnant que la télé soit devenue ma plus grosse pourvoyeuse d'angoisses, me fournissant chaque jour le dose nécessaire pour m'empêcher de décrocher.