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Critique de litolff


"Messieurs, si les femmes sont pour vous une éternelle énigme, lisez toute affaire cessante Les Arbres ne montent pas jusqu'au ciel qui vous prouvera, si besoin était, que l'on peut être intelligente, cultivée, drôle et que la quarantaine n'est pas la fin de la séduction ni du désir. Mesdames, vous allez adorer" (Page)
Et le fait est que j'ai adoré le roman-journal de Marianne Rubinstein.
Septembre, Yaël est dévastée : elle a 40 ans, c'est la rentrée en maternelle pour son fils Simon alors que Yann vient de la quitter et qu'une garde alternée s'installe péniblement. On suit donc au quotidien les états d'âme de Yaël, forcément pas folichons au début, qui tout doucement et au fil des saisons, relègue la rancoeur de l'amour bafoué et de l'orgueil blessé, pour se concentrer sur les éclaircies qui lui sont offertes : les amies retrouvées, son travail de professeur d'économie à la fac, les auteurs qui lui sont chers, Virginia Woolf, Dante ou Roland Barthes, et petit à petit, la découverte que finalement la quarantaine, ce n'est pas la fin de tout mais que cela pourrait bien être le début d'une nouvelle liberté...
Mention spéciale pour la fable de la Fourmi heureuse et productive, un petit bijou de parabole économiste !
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