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Critique de Unchatpassantparmileslivres
Il s'agit du premier roman de Kate Russo, fille de Richard Russo.
L'action se situe à Londres, où Bennett Driscoll, artiste peintre célèbre autrefois, se voit contraint par son divorce de louer sur Airbed (copie conforme du site de locations de vacances bien connu) sa grande maison de la banlieue chic et de se replier dans son atelier, au fond du jardin.
Les locataires se succèdent, chacune avec ses problématiques personnelles, et Bennett les épie aussi discrètement que possible, depuis l'atelier. Un des charmes du roman consiste d'ailleurs dans l'accès aux pensées intimes du héros, à son monologue intérieur, et à ses doutes, ses atermoiements, ses ruses et ses lâchetés.
L'autrice se glisse sans effort apparent sans la peau de ce quinquagénaire naïf et déprimé, aux problèmes à la fois existentiels et amoureux (la difficulté de faire des choix dans la vie et de les assumer ensuite). Beaucoup d'humour, des portraits truculents et des personnages attachants, des rencontres qui font évoluer Bennett, mais aussi les autres personnages, des regards croisés de part et d'autre de la grande maison et de l'atelier, l'analyse du caractère douloureux de la création artistique, la solitude et l'individualisme dans notre monde actuel, la description d'une ville de Londres fascinante, en font un roman réussi, savoureux et pertinent.
L'action se situe à Londres, où Bennett Driscoll, artiste peintre célèbre autrefois, se voit contraint par son divorce de louer sur Airbed (copie conforme du site de locations de vacances bien connu) sa grande maison de la banlieue chic et de se replier dans son atelier, au fond du jardin.
Les locataires se succèdent, chacune avec ses problématiques personnelles, et Bennett les épie aussi discrètement que possible, depuis l'atelier. Un des charmes du roman consiste d'ailleurs dans l'accès aux pensées intimes du héros, à son monologue intérieur, et à ses doutes, ses atermoiements, ses ruses et ses lâchetés.
L'autrice se glisse sans effort apparent sans la peau de ce quinquagénaire naïf et déprimé, aux problèmes à la fois existentiels et amoureux (la difficulté de faire des choix dans la vie et de les assumer ensuite). Beaucoup d'humour, des portraits truculents et des personnages attachants, des rencontres qui font évoluer Bennett, mais aussi les autres personnages, des regards croisés de part et d'autre de la grande maison et de l'atelier, l'analyse du caractère douloureux de la création artistique, la solitude et l'individualisme dans notre monde actuel, la description d'une ville de Londres fascinante, en font un roman réussi, savoureux et pertinent.
