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Critique de Masa


Masa
17 novembre 2017
C'est par un soir d'automne, que j'entendis un lourd choc contre la vitre. le soleil ayant disparu depuis longtemps à l'horizon, je peinais à distinguer quoi que ce soit. Bien j'eusse cette idée absurde, celle de vouloir regarder dans les pénombres, un second bruit retenti. Étrange. Une voiture passa et me permit de voir, grâce à ses loupiotes, une bien immonde créature. La chose ailée s'en alla presque aussitôt, réalisant que j'étais de sexe mâle.
Depuis, je cultive un champ d'aulx, j'ai piqué le crucifix d'un cercueil lors d'un enterrement, puis rempli des bouteilles d'eau bénite grâce à l'église locale et affûté une bonne vingtaine de pieux.

« Les confessions de Dracula » est le premier tome d'un cycle qui compte six livres. Je l'ai découvert juste après avoir lu ce livre. Je savais toutefois, que deux suites existaient, mais j'étais loin d'imaginé avoir à faire avec une aussi longue saga.

Retour en 1975, date de parution dudit roman. Une voiture piégée par la neige a été retrouvée déserte. À son bord, une multitude de cassettes audio où sont conservées les mémoires de Dracula.

Dracula est un personnage fictif imaginé par Bram Stocker. Il doit son nom à Vlad l'Empaleur, dit Draculea – le petit dragon dans la langue roumaine. L'empaleur est un surnom qui lui vient lors de l'invasion des Ottomans sur les Valaches. Vlad était alors le souverain de Valachie. Pour éviter une guerre qu'il savait perdu, il captura des milliers d'Ottomans, qu'il tortura et empala vivant. La légende raconte qu'un champ entier d'empalés agonisants ou décomposés fit fuir l'envahisseur, et ce, sans qu'une guerre soit déclarée.

Revenons à ce livre. Tout d'abord, Fred Saberhagen est cultivé. Il nous incorpore à son récit des faits historiques très intéressants. J'ai appris de ce fait que le Pape Innocenti VIII fut le premier transfuge. Il aurait reçu la perfusion de trois hommes.
L'écriture est belle. Certains passages sont très bien écrits.
Mai s. Il y a toujours un mais, sinon, ce serait un récit de Robert McCammon. L'histoire est plate. le roman se découpe en (8 cassettes) quatre parties : 50 pages en Roumanie où le comte Dracula veut séduire Jonathan Harker, 50 pages sur son voyage en Angleterre et la romance qu'il entretient avec Lucy, quasiment le reste avec van Helsing, pour finir retour au bercail pour une vingtaine de pages. Si la première partie m'a tenu réveillé, le reste m'a profondément ennuyé. Il n'y a aucune action. de plus, l'auteur noirci ses pages à en faire de très longue monologue, des paragraphes sur des pages entières.

La finalité dans tout ça ? Quatre lignes finales pour finir son roman. On ne saura rien de l'accident de la voiture, du pourquoi de cette confession sur une bande magnétique quatre-vingts ans après ce récit, puisque l'histoire se déroule à la fin du XXIe siècle. C'est une grosse déception.
Je me suis préparé pour rien dans ma protection contre le vampirisme. Ces confessions de Dracula sont une vaste blague. Même ce Nosferatu est un monstre au grand coeur.
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