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Critique de Camkyou
Eden, ou l'inverse du paradis.
On devine vite que l'intrigue se déroule aux Etats Unis, dans une de ces petites villes ou coexistent les "blancs" et les "habitants de la réserve" dans un rapport colons/colonisés qui ne disparaît jamais tout à fait. A travers le regard de Nita, une lycéenne amérindienne, on observe les adolescents vivre et expérimenter leur jeunesse, dans leurs limites et leurs excès. L'une d'entre eux est un jour retrouvée nue au pied d'un arbre dans la forêt, à l'évidence abusée et totalement traumatisée. Un crime qui vient épaissir le mystère de cette forêt qui semble être le lieu de pratiques obscures et maléfiques, un lieu ou les jeunes filles ne devraient pas aller à la nuit tombée…
Le roman nous entraîne sur cette piste de rapports humains pervertis, tentant de nous faire deviner lequel des personnages est le pire! La question est posée : jusqu'ou chacun est il capable d'aller? La notion de justice elle même n'est elle pas purement question de point de vue? C'est ce que j'ai aimé dans ce texte, que les frontières entre le bien et le mal soient parfois floues et tellement dépendantes de l'histoire de chacun. Pour le reste, si je me suis attachée à certains personnages j'ai trouvé l'intrigue longue à se mettre en place et la fin trop rapidement bouclée. Un point de vue qui trouvera surement son contrepied chez d'autres lecteurs… la encore, tout est question de point de vue!
On devine vite que l'intrigue se déroule aux Etats Unis, dans une de ces petites villes ou coexistent les "blancs" et les "habitants de la réserve" dans un rapport colons/colonisés qui ne disparaît jamais tout à fait. A travers le regard de Nita, une lycéenne amérindienne, on observe les adolescents vivre et expérimenter leur jeunesse, dans leurs limites et leurs excès. L'une d'entre eux est un jour retrouvée nue au pied d'un arbre dans la forêt, à l'évidence abusée et totalement traumatisée. Un crime qui vient épaissir le mystère de cette forêt qui semble être le lieu de pratiques obscures et maléfiques, un lieu ou les jeunes filles ne devraient pas aller à la nuit tombée…
Le roman nous entraîne sur cette piste de rapports humains pervertis, tentant de nous faire deviner lequel des personnages est le pire! La question est posée : jusqu'ou chacun est il capable d'aller? La notion de justice elle même n'est elle pas purement question de point de vue? C'est ce que j'ai aimé dans ce texte, que les frontières entre le bien et le mal soient parfois floues et tellement dépendantes de l'histoire de chacun. Pour le reste, si je me suis attachée à certains personnages j'ai trouvé l'intrigue longue à se mettre en place et la fin trop rapidement bouclée. Un point de vue qui trouvera surement son contrepied chez d'autres lecteurs… la encore, tout est question de point de vue!
