Première incursion du côté de chez
Sade, cette nouvelle est bien écrite et l'on comprend le sadisme par le biais des deux personnages qui ne vivent que pour faire mal aux autres.
Ici pas de sexualité outrancière, mais une psychologie ciselée des personnages: les vices de la méchanceté gratuite se terrent au fond d'eux.
L'intrigue rappelle celle des liaisons dangereuses, mais ce n'est pas grave. On entre vite dans l'histoire et l'on plaint la pauvre
Ernestine tombée dans cette toile d'araignée qu'est la manipulation et le jeu. Car finalement, ici, c'est un jeu d'être mauvais.
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