J'ai trouvé le récit de
Flaubert bien écrit - c'est
Flaubert, qui avait du talent et qui, surtout, retravaillait énormément ses écrits - mais il est pour moi une énigme : qu'a -t-il voulu dire ? Que le monde et la vie sont bien difficiles, à cause de Satan, et qu'il en sera toujours ainsi ? Si c'est quelque chose comme cela, ça ne me parle guère.
Idem pour le texte d'Hugo (auteur que j'apprécie pourtant beaucoup). Mais au moins c'est bien plus court que celui de
Flaubert !
Quant à l'histoire de mort-pas-mort d'A Dumas, contrairement à Poison, elle ne m'a pas intéressée du tout..
Le conte de
O Wilde n'est pas un conte fantastique , c'est un joli conte (qui contrairement à Poison, ne m'a pas ému) mais qui n'a peut-être pas sa place dans
la Dimension Fantastique..
Je n'ai pas trouvé au texte de
Claude Farrère le moindre intérêt..
Celui que j'ai préféré est la corne de corail de
Marcel Brion : c'est un récit qui a les ambiguïtés des rêves, qui ne manque pas de charme dans cette Venise étrange où se mêlent la mélancolie et le mystérieux.. Cela pourrait faire un bon court-métrage à gros budget (la scène finale..)
1$98 : comme je n'ai pas compris la fin je dirais cruellement que cela ne vaut pas plus..
le Vent : mouais, pas mal, un peu troublant, où l'on retrouve un des procédés fréquents chez
Stephen King, à savoir que ce qui est supposé être le délire d'un personnage peut peut-être se révéler être la réalité..
En fin j'ai trouvé les frères siamois de Jodorowski assez habile, pas mal, notamment parce qu'il est très court et que je n'aurais sans doute pas apprécié le sujet plus longuement.
D'ailleurs je vais faire court ici moi aussi : bref, plutôt d'accord avec les autres critiques ici (y compris Poison !), ce numéro 3 de la série me semble globalement beaucoup plus faible.