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La dimension fantastique tome 3 sur 4
EAN : 9782290334706
122 pages
J'ai lu (01/05/2003)
3.7/5   42 notes
Résumé :
La dimension fantastique est un recueil en trois volumes de nouvelles choisies et présentées par Barbara Sadoul. Histoires de vampires, de fantômes ou de monstres, ces anthologies nous font redécouvrir les maîtres de la littérature fantastique : Hoffmann, Balzac, Wilde, Jodorowsky, Hugo, Poe, Lovecraft et bien d'autres.

Pauvre diable ! Le voici qui tombe sur un os ! Le simple mortel à qui il est venu proposer son odieux marché n'a pas d'âme... Commen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Après un second volet en demi-teinte, ce troisième opus s'avère plus équilibré... mais s'il y a davantage de nouvelles « sympa », il n'y en a surtout que deux qui sortent vraiment du lot.

Ce sont donc les textes d'Alexandre Dumas (père, celui des Trois Mousquetaires) et Ray Bradbury, à savoir le bracelet de cheveux et le vent, qui, dans des styles très différents bien que l'un et l'autre d'un fantastique assez discret, portent le recueil à bout de bras.

Et puis, il ne faut pas être de mauvaise foi, il y a aussi « Le prince heureux » d'Oscar Wilde, une histoire avec un petit air de conte qui est très bonne, mais que personnellement, je « déteste » car elle me fait chialer à chaque fois. Rajoutons également « Les deux masques de cire » de Claude Farrère, sans surprise mais très agréable à lire, et la très originale « 1 dollar 98 », qui, avec une pointe d'absurde, parvient sans mal à faire sourire.

Et à côté de ça ? Beaucoup d'anecdotique et un peu de mauvais, hélas. « Rêve d'enfer » de Flaubert est sacrément longuette et laisse un sentiment de « tout ça pour ça ». « Le diable chiffonnier » de Victor Hugo, un texte à l'atmosphère légère et presque humoristique, se trouve malheureusement plombé par beaucoup de blabla l'alourdissant inutilement. Enfin, difficile de savoir quoi penser de « Du sang ! », un texte SF de même pas deux pages à l'idée originale, mais qui réussit l'exploit d'être à la fois longuet et trop peu développé...
Quant à « La corne de corail » et « Les frères siamois », point de fantastique là-dedans... Si la première se laisse lire, avec une atmosphère légèrement onirique, la seconde, chaotique, n'est ni plus ni moins qu'une purge à lire.

Le bilan est donc au mieux « sympa, sans plus ». Mélanger des textes classiques à d'autres moins connus et plus récents est une très bonne idée, néanmoins, ceux présentés ici possèdent indéniablement moins de charme que ceux du tout premier volume.
Au final, avec ce troisième tome, La dimension fantastique s'enfonce dans le « dispensable », et si le lecteur curieux avide de ce genre d'histoires y trouvera éventuellement plus ou moins son compte, il ne sera que d'un intérêt limité pour les autres.
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J'ai trouvé le récit de Flaubert bien écrit - c'est Flaubert, qui avait du talent et qui, surtout, retravaillait énormément ses écrits - mais il est pour moi une énigme : qu'a -t-il voulu dire ? Que le monde et la vie sont bien difficiles, à cause de Satan, et qu'il en sera toujours ainsi ? Si c'est quelque chose comme cela, ça ne me parle guère.
Idem pour le texte d'Hugo (auteur que j'apprécie pourtant beaucoup). Mais au moins c'est bien plus court que celui de Flaubert !
Quant à l'histoire de mort-pas-mort d'A Dumas, contrairement à Poison, elle ne m'a pas intéressée du tout..
Le conte de O Wilde n'est pas un conte fantastique , c'est un joli conte (qui contrairement à Poison, ne m'a pas ému) mais qui n'a peut-être pas sa place dans la Dimension Fantastique..
Je n'ai pas trouvé au texte de Claude Farrère le moindre intérêt..
Celui que j'ai préféré est la corne de corail de Marcel Brion : c'est un récit qui a les ambiguïtés des rêves, qui ne manque pas de charme dans cette Venise étrange où se mêlent la mélancolie et le mystérieux.. Cela pourrait faire un bon court-métrage à gros budget (la scène finale..)
1$98 : comme je n'ai pas compris la fin je dirais cruellement que cela ne vaut pas plus..
le Vent : mouais, pas mal, un peu troublant, où l'on retrouve un des procédés fréquents chez Stephen King, à savoir que ce qui est supposé être le délire d'un personnage peut peut-être se révéler être la réalité..
En fin j'ai trouvé les frères siamois de Jodorowski assez habile, pas mal, notamment parce qu'il est très court et que je n'aurais sans doute pas apprécié le sujet plus longuement.
D'ailleurs je vais faire court ici moi aussi : bref, plutôt d'accord avec les autres critiques ici (y compris Poison !), ce numéro 3 de la série me semble globalement beaucoup plus faible.
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J'ai beau beaucoup apprécié le genre fantastique et la littérature, je trouve que les nouvelles de ce recueil sont particulièrement ennuyantes. Il n'y a que les nouvelles de Ray Bradbury et de Fredric Brown qui sortent de l'ordinaire et qui ont suscité mon intérêt. Les autres ne sont vraiment pas intéressantes et sont très loin d'être les meilleures nouvelles fantastiques des auteurs sélectionnés. À éviter...
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Après un second volume assez moyen, La Dimension Fantastique redresse la barre avec cette dizaine de nouvelles. Sans atteindre le niveau du premier opus, celui-ci reste intéressant, notamment grâce à la présence de Claude Farrère, Fredric Brown, Ray Bradbury et Alexandro Jodorowsky.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
-Satan, peux-tu arrêter une vague ? peux-tu pétrir une pierre entre tes mains ?

-Oui

-Satan, si je voulais, je te broierais aussi entre mes mains. Satan, qu'as-tu qui te rende supérieur à tout ? Qu'as-tu ? est-ce ton corps ? Mets ta tête au niveau de mon genou et de mon pied, je l'écraserai sur le sol. Qu'as-tu qui fasse ta gloire et ton orgueil, l'orgueil, cette essence des esprits supérieurs ? Qu'as-tu ? Réponds !

-Mon âme.

-Et combien de minutes dans l'éternité peux-tu compter où cette âme t'ait donné le bonheur ?

-Cependant, quand je vois les âmes des hommes souffrir comme la mienne, c'est alors une consolation pour mes douleurs, un bonheur pour mon désespoir. Mais toi, qu'as-tu donc de si divin ? Est-ce ton âme ?

-Non ! c'est parce que je n'en ai pas.

-Pas d'âme ? Eh quoi ! c'est donc un automate vivifié par un éclair de génie ?

-Le génie ! oh ! la génie ! dérisoire et pitié ! À moi le génie ? Ah !

-Pas d'âme ? Et qui te l'a dit ?

-Qui me l'a dit ? Je l'ai deviné... Écoute, et tu verras...
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La terre dormait d'un sommeil léthargique, point de bruit à sa surface, et l'on n'entendait que les eaux de l'océan qui se brisaient en écumant sur les rochers. La chouette faisait entendre son cri dans les cyprès, le lézard baveux se traînait sur les tombes, et le vautour venait s'abattre sur les ossements pourris du champ de bataille. Une pluie lourde et abondante obscurcissait la lumière douteuse de la lune, sur laquelle roulaient, roulaient et roulaient encore les nuages gris qui passaient sur l'azur. Le vent de la tempête agitait les vagues et faisait trembler les feuilles de la forêt; il sifflait dans les airs tantôt fort, tantôt faible, comme un cri aigu domine les murmures.

"Fini le monde! que ce soit aujourd'hui sa dernière heure!"
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Sur les minuit, en effet, Sa Majesté, passant par le Salon des Glaces, s'arrêta net, plongea son regard dans la foule des des masques qui s'empressaient à faire la révérence autour de lui, et, se détournant, dit au marquis de Dangeau qui était là:
- Voyez donc pourquoi l'on s'est permis d'introduire une fantaisie aussi funèbre?
Dangeau, regardant, s'étonna fort: parmi la multitude des masques de cire, tous coloriés à la ressemblance de visages vivants, une face lugubre apparaissait: face creuse, verdâtre, décomposée: face de mort.
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Tu veux une âme, Arthur ? Une âme ! mais y songes-tu bien ? Veux-tu être comme les hommes ? veux-tu pleurer pour la mort d’une femme, pour une fortune perdue ? veux-tu maigrir de désespoir, tomber des illusions à la réalité ? Une âme ! mais veux-tu les cris de désespoir stupide, la folie, l’idiotisme ? une âme ! tu veux donc croire ? tu t’abaisserais jusqu’à l’espoir ? Une âme ! tu veux donc être un homme, un peu plus qu’un arbre, un peu moins qu’un chien ?
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Pour un charretier embourbé, jurer est quelque chose, mais sortir de l'ornière est encore mieux.
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Vidéo de Barbara Sadoul
Conférence Encore des vampires ? Oui ! Ça mord mais ça ne lasse pas ! enregistrée aux Imaginales 2018. Avec Jeanne-A Debats, Jean Marigny et Barbara Sadoul.
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