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Critique de Marti94
Françoise Sagan réussit toujours à surprendre. Au théâtre elle flirte avec Eugène Labiche célèbre pour sa contribution au genre du vaudeville et à ses pochades passionnelles et domestiques.
Avec un siècle d'écart, elle inscrit cette pièce mal nommée "Le cheval évanoui" dans un huis clos à l'humour caustique chez le lord anglais Henry-James Chesterfield et sa femme Felicity.
Ces anglais sont à l'étroit dans leur moralité quand arrive leur fille Priscilla aux bras d'un jeune parisien aux dents longues. Pour vivre en homme fortuné sans se donner la peine de travailler, le jeune Hubert Darcet a décidé d'épouser cette riche héritière. Il n'hésite donc pas à aller dans le Sussex chez les Chesterfield et a même l'audace d'inviter Coralie, sa maîtresse, en la faisant passer pour sa soeur. L'idée est de doubler la mise afin que Coralie séduise Bertram, le fils de la famille, pour l'épouser ce qui permettrait aux deux jeunes français de vivre riches et sous le même toit. Cela fonctionne mais le vaudeville va se transformer en mélodrame car c'est le vieux lord qui va la séduire.
On a l'impression d'avoir déjà entendu cette histoire pas mal de fois et pourtant on ne se lasse pas de cette pièce de théâtre écrite en 1966 par Françoise Sagan.
Elle a un don pour mettre en scène les ambiguïtés des rapports amoureux. Elle réveille les sentiments humains qui donnent à son texte un certain charme pour ne pas dire un charme certain. Et puis, il y a un beau final qui montre l'importance de la générosité en amour.
Avec un siècle d'écart, elle inscrit cette pièce mal nommée "Le cheval évanoui" dans un huis clos à l'humour caustique chez le lord anglais Henry-James Chesterfield et sa femme Felicity.
Ces anglais sont à l'étroit dans leur moralité quand arrive leur fille Priscilla aux bras d'un jeune parisien aux dents longues. Pour vivre en homme fortuné sans se donner la peine de travailler, le jeune Hubert Darcet a décidé d'épouser cette riche héritière. Il n'hésite donc pas à aller dans le Sussex chez les Chesterfield et a même l'audace d'inviter Coralie, sa maîtresse, en la faisant passer pour sa soeur. L'idée est de doubler la mise afin que Coralie séduise Bertram, le fils de la famille, pour l'épouser ce qui permettrait aux deux jeunes français de vivre riches et sous le même toit. Cela fonctionne mais le vaudeville va se transformer en mélodrame car c'est le vieux lord qui va la séduire.
On a l'impression d'avoir déjà entendu cette histoire pas mal de fois et pourtant on ne se lasse pas de cette pièce de théâtre écrite en 1966 par Françoise Sagan.
Elle a un don pour mettre en scène les ambiguïtés des rapports amoureux. Elle réveille les sentiments humains qui donnent à son texte un certain charme pour ne pas dire un charme certain. Et puis, il y a un beau final qui montre l'importance de la générosité en amour.
