Merci à @netgalleyfrance et @sabran_editions pour ce service presse.
Après #
circe de
Madeleine Miller, j'avais hâte d'en apprendre plus sur sa nièce
Ariane.
Mon retour de lecture est assez mitigé.
@jennifer.saint.author, à travers la réécriture de mythes grecs et grâce à un entrelacement d'histoires mythologiques, raconte l'histoire d'
Ariane : enfance avec sa soeur Phèdre, naissance d'un frère très particulier (le Minotaure), le labyrinthe, le sacrifice d'adolescents athéniens, le fil donné au héros Thésée...
Ce pan de l'histoire est très connu mais l'auteure m'a permis de connaître la suite : l'histoire d'amour avec Dionysos...
Je ne spoile rien. Vous pouvez tout retrouver sur Wikipédia dont l'auteure suit le mythe original.
Bien que l'accent soit mis sur les personnages féminins, la perspective féministe de l'histoire, selon moi, n'a pas été assez développée. Je n'ai trouvé dans ce récit aucune femme forte, agissant selon des motivations qui lui sont propres. Mais plutôt des femmes prisonnières des caprices de leur amant, victimes de l'ego des hommes, impuissantes, n'ayant aucune autonomie.
Ariane, très crédule au début de l'histoire, reste passive tout au long du récit (sa seule action sera de donner la pelote de fil...).
C'est essentiellement à travers sa voix que l'histoire est contée.
Les hommes, juste des méchants masculins ignobles, égocentriques, vaniteux...
L'écriture est assez académique, l'histoire un peu terne. L'auteure emprunte des détours inutiles, rendant le rythme inégal.
Je suis restée assez spectatrice de cette histoire à cause d'un manque de profondeur sur les personnages, le lien entre les deux soeurs, les rites de Dionysos.