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Critique de Lencreuse


Enfermé dans une maison de retraite de luxe, Henry Dunbar tente tant bien que mal de garder les idées claires. Magnat de la presse, multimillionnaire, cet homme puissant est en train de se faire évincer du trust Dunbar par ses filles aînées, perfides, cupides et un brin dérangées, Megan et Abigail. Dunbar n'a pour le moment qu'une idée en tête : fausser compagnie à l'infirmière Reynolds et prévenir Florence, sa dernière fille avec qui il a coupé les ponts le jour où elle a osé lui tenir tête.
Dans une course poursuite haletante, Dunbar va, à 80 ans, comprendre qu'une autre vie est possible et qu'il est peut-être passé à côté de la sienne, aveuglé qu'il était par l'éclat du succès et de l'argent.
Avec cette réécriture moderne du Roi Lear de Shakespeare, Edward St Aubyn livre un roman aux allures de polar, une poursuite effrénée où chaque heure, chaque minute compte et peut tout faire basculer. Dunbar et ses filles ne saurait faire mentir le proverbe « L'homme est un loup pour l'homme » tant la trahison, la mesquinerie, la cupidité, la méchanceté semblent mener le monde – celui des filles de Dunbar et du grand capital en tout cas. Dans cette tragi-comédie qui file à toute allure comme notre monde, la lumière au bout du tunnel de noirceur semble bien ténue.
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