Citations sur Une aventure de Danny Valentine, tome 1 : Le baiser d.. (19)
Quelqu'un m'avait un jour accusée d'être insensible. C'était faux - j'avais ressenti la douleur jusqu'au plus profond de mes os. Je ne voyais juste pas l'intérêt de l'afficher devant autrui.
- On s'en fout, de toute façon. On va le buter. (Il se tourna vers nous et nous cloua de son regard féroce.) J'ai fait tout ce chemin, j'ai pris plein de coups et je me suis laissé enfermer dans deux navettes, il ne va pas s'en tirer avec une fessée. En plus, on a la Gabrielle Spocarelli. Et Jace Monroe. Et Danny Valentine Version Deux, une nécromante de la mort-qui-tue avec son méga-démon domestique. Sans compter Eustache Edouard Thorston III, sorcier skinlin, Maître des Éléments, superénervé, pour vous servir.
Il m'embrassa doucement sur le front. Une flamme bondit dans mes veines à ce seul contact. - Si tu veux te battre contre moi, Dante, bats-toi murmura-t-il. (Ses lèvres erraient sur mon nouveau visage.) Si ça peut te faire du bien, je jouerai à ce jeu. Mais nous pourrions aussi en inventer d'autre.
Et puis, tout devient de plus en plus absurde - il s'agenouilla lentement, très lentement, sans lâcher ma main, m'entoura la taille de son autre bras, et enfouit son visage contre mon ventre. Rien, dans ma vie, ne m'avait préparée à ça.
d'accord, lâchai-je finalement. Laissez-moi le temps de prendre deux ou trois trucs, et je serais d'honorer l'aimable invitation de Sa Gracieuse Seigneurerie, tout ça tout ça. Capice ? " ou encore " - Vous êtes en retard, reprit le Prince des Enfer d'un ton neutre. - J'ai dû me refaire les ongles. Et puis, un démon qui se pointe devant ma porte pour me braquer un flingue sous le nez, ça a tendance à me perturber.
Je pleurais parce que le réconfort de la mort m'était refusé, parce qu'on m'avais ramené de force dans mon corps épuisé et parce que j'y étais piégée de nouveau.
Je pleurais de soulagement, n me raccrochant de toutes mes forces à Japhrimel le démon. Il était solide, et chaud, et réel, et je ne voulais pas qu'il m'abandonne.
À mi-chemin des escaliers, la niche avec la petite statuette d’Anubis était telle que je l’avais laissée – elle avait juste pris un peu la poussière. Ma maison était restée la même. C’était seulement ma vie qui avait été dévastée jusqu’à ses fondations.
Je trouvai le démon dans la cuisine, en train de contempler la machine à café avec une expression horrifiée. Ou du moins, une imitation aussi proche que possible de l’expression horrifiée, compte tenu de son visage lisse et saturnin.
— Il y a un problème ?
— Vous buvez de l’instantané ? demanda-t-il comme s’il venait de découvrir que je sacrifiais des nourrissons à Jéhovah dans ma cuisine.
Le Diable connaît mon nom. Le Diable connaît mon nom. Cette pensée délirante rebondissait contre les parois de mon crâne. Je m’infligeai une gifle mentale. Arrête ça. Tu as besoin de toutes tes ressources, Danny, alors arrête ça.
— J’en serais honorée, ajoutai-je. C’est un plaisir de rencontrer Votre Majesté. Votre Altesse. Comme vous voulez.
Il s’esclaffa. Le tranchant de son rire aurait pu écorcher vif un éléphant.
— On m’appelle le Père des Mensonges, Dante. Je suis assez vieux pour reconnaître l’hypocrisie.
— Moi aussi. Je suppose que vous allez me dire que vous ne me voulez aucun mal ?
Il rit à nouveau, rejetant la tête en arrière.
Ne pense pas à ça, murmurai-je en fermant les yeux. Ce à quoi tu ne peux pas échapper, tu dois le combattre;ce que tu ne peux pas combattre, tu dois le supporter. Et si tu ne peux vraiment pas dormir, réfléchis à quelque chose d'utile.