Tu sais, Futaba...jusqu'à maintenant, j'étais seule en classe. ça ne veut pas dire que je n'étais pas triste. Sais-tu à quel point j'étais contente quand tu m'as adressé la parole?
- Le ciel est enveloppé d'une lueur blanche. On ne sait pas si c'est le jour ou la nuit. Ce ciel te ressemble, Kô.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne sais pas si tu es gentil ou pas.
- Dans ce cas, c'est pareil pour toi. On ne sait pas si tu es dégonflée ou motivée.
Bah... Ce n'est pas grave, si ? Même si tu y renonces, ça ne dérangera personne. Et à l'inverse... Si tu insistes, ça ne dérangera personne non plus.
- Il commence à faire jour ! C'est pour bientôt !
- Le soleil s'est levé. La journée va commencer.
Ça sent la terre humide, la rosée du matin. Ça sent le matin du mois de mai. Je pense que je n'oublierai jamais qu'on a vu le soleil se lever tous ensemble.
Si on décide d'entreprendre une chose nouvelle, c'est normal qu'il faille plus de force que d'ordinaire pour se lancer. Par conséquent si on est comme d'habitude rien ne commencera à bouger.
Moi je veux que ça change.
Kô: Je vais te porter sur mon dos.
Futaba: Quoi?! Ce n'est pas la peine! C'est trop gênant!
Kô: Je n'en ai rien à faire de ta pudeur. Si tu ne veux pas être une charge pour les autres, monte sur mon dos.
Makita: Futaba, je vais porter ton sac.
Futaba: Yûri... dans ce cas, j'accepte.
Kô: Vas-y, monte.
Futaba: Je suis lourde!
Kô: Agh... c'est vrai...
Futaba: Tu vois?! Je... je vais marcher.
Kô: Ce n'est pas grave. Comme tu pèses un certain poids, je sais qu'il y a bien quelqu'un.
Futaba: C'est une façon bizarre de me réconforter. ("Mais... c'est comme si tu me disais que j'avais le droit d'être ici. Cela ne me déplaît pas. C'est étrange.")
- Kô ! Le train est à quai !
- On ne l'aura pas, n'est-ce pas ? On va prendre le suivant.
- Ne renonce pas si vite !
On a réussi ! Il faut 30 minutes pour arriver à la gare xxx où on a rendez-vous. On aura un peu de retard.
- La gare xxx ? C'est dans l'autre sens, non ?
- !! OH NON ! CE N'EST PAS VRAI ! J'AI PRIS LA DIRECTION HABITUELLE POUR ALLER A L’ÉCOLE !
- Les choses que tu ne peux faire qu'à ton âge... fais-les à fond sans trop te poser de questions !
Tu fais semblant d'aller de l'avant... Mais en réalité, tu t'accroches au passé. Tu es une dégonflée. Ouais.
- Je ne ressens plus rien pour toi. Mais je me demandais si j'avais fait quelque chose qui t'aurait fait croire le contraire.