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Nous sommes tous morts est un court récit horrifique, dans la digne lignée de Lovecraft et de Stevenson.
Nathaniel Nordnight est le second du vaisseau Providence. Dans son journal, il décrit comment le navire, en mission dans les eaux glacées du Nord, se trouve pris dans la glace. Coincé, sans moyen d'avancer ou reculer, l'équipage va peu à peu s'effondrer sous le poids de la folie qui corrompt leur âme aussi sûrement que la brume opaque qui s'étend autour d'eux.
Le roman bénéficie d'une narration efficace dans le crescendo de la tension.
Les chapitres, aux en-têtes marquants, sont courts et distillent l'horreur à juste dose.
La glace, le froid et la brume deviennent eux-mêmes des personnages centraux. Ils rampent et emprisonnent le navire. Les tentatives de l'équipage pour stopper leur progression sont bien décrites ainsi que le désespoir qui accompagne leurs échecs. Peu à peu, la raison s'effondre et commence alors la véritable horreur, celle qui naît des actes des hommes poussés dans leurs derniers retranchements.
J'ai beaucoup apprécié la description psychologique de certains passages dans lesquels l'auteur déploie beaucoup de talent pour nous montrer comment certains tabous sociétaux peuvent être balayés dans des conditions extrêmes.
La narration, sous forme de journal confession, participe grandement à l'ambiance de folie et d'incompréhension des évènements.
Il rend hommage à Stevenson et son roman « L'Ile aux trésors ». Ici, c'est la banquise, la nature morte qui est à l'honneur et non la végétation.
Le récit fait écho également à Lovecraft pour le côté horrifique, le froid et la glace ainsi qu'à des créatures « grandes comme des cathédrales ».

J'ai aimé ce huit-clos sur un navire en perdition où toute raison abandonne les hommes et les mène à l'errance dans le monde des morts.
Certaines scènes sont à peine soutenables et tous les trigger warning s'appliquent.
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Nathaniel Nordnight, second du baleinier Providence raconte quand le cauchemar qu'a vécu les membres de l'équipier. Très vite, le bateau est pris dans une tempête et figé dans les glaces. Très vite, les hommes perdent la tête et les morts se font de plus en plus nombreux…
C'est le titre qui m'a poussé à prendre ce livre mais grosse déception, j'attendais un roman d'épouvante mais l'origine du danger reste inconnue, les scènes d'horreur ne m'ont pas donné les frissons de peur que j'espérais avoir. Une hypothèse avancée à la fin mais pas sûre d'avoir bien saisi… (à discuter ?) L'écriture est jolie parfois poétique mais j'ai grincé à l'utilisation systématique du mot vomir dans les premières pages. Dommage, j'espérais que cette aventure marine soit plus intéressante que ça.
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Lors d'un voyage en mer, un navire est soudain et inexplicablement pris par les glaces. Les marins sont victimes d'hallucinations ou d'apparitions étranges qui les rendent fous les uns après les autres. Un bon premier roman dont l'ambiance rappelle Lovecraft mais l'auteur a encore du travail avant d'égaler le maître.
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Tout ça pour ça… Voilà ce que j'ai pensé en refermant le livre, heureusement suffisamment court pour me forcer à aller jusqu'au bout. J'ai eu une drôle impression de déjà vu à plusieurs reprises comme si l'auteur avait pioché différents ingrédients dans la littérature ou les faits divers pour construire son histoire, de Moby Dick au dramatique récit des survivants du crash d'un avion dans les Andes en 1972, contraints au cannibalisme pour survivre. J'ai consciencieusement tourné les pages, attendant la révélation, l'originalité qui donnerait un sens au récit. Malheureusement, cette étincelle n'est pas venue.
Reste donc le récit (ou est-ce plutôt une hallucination ?) d'une aventure entre horreur et surnaturel pour ces marins chasseurs de baleine, confrontés à la violence de la nature, d'abord tempête gigantesque dans laquelle ils pensent trouver la mort puis enfermement dans une cellule de glace à la fois incassable et comme vivante, se régénérant sans cesse. Rien d'étonnant donc, à ce que tout le monde bascule dans la folie, avant même que la décision de cuisiner en ragoût l'un de leur petit camarade mort de froid ne soit prise.
D'où vient que l'on a du mal à s'intéresser à l'histoire ? En tout cas, avec moi, ça n'a pas pris même si la plume n'est pas désagréable. Mais qu'importe la forme, si le fond se dérobe… l'immeuble s'écroule.
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Quelle révélation! Salomon de Izarra nous offre à travers son roman un petit bijou d'horreur, de fascination morbide, de frissons. le titre donne déjà le ton. "Nous sommes tous morts" sont les premières paroles prononcées par le narrateur Nathaniel. Ce dernier s'est embarqué sur un baleinier "La Providence". Alors que tout se déroule pour le mieux, l'équipage essuie une violente tempête. le lendemain, au réveil, les marins se rendent compte que leur bateau est emprisonné par une mer de glace. Impossible de s'en extraire!

Comment cela est-il possible d'ailleurs? le capitaine assure que le bateau n'a pu dériver en aussi peu de temps aussi loin vers le pôle nord. Alors chacun fait des hypothèses. Et puis, il y a cette brume à perte de vue qui ne laisse deviner que des contours, et ces marins retrouvés le matin en état catatonique, pupilles grandes ouvertes comme gorgées d'horreur. Qu'ont-ils vu? Où se trouvent-ils désormais? Dans les limbes, au purgatoire ou en enfer comme le laisse sous-entendre le pieux capitaine? Et que dire de cette glace qui semble vivante et qui grignote peu à peu le bateau?

Salomon de Izarra sème le doute chez ses personnages et chez le lecteur. Ce qui devait être une formidable expédition pleine d'aventures devient un huis-clos, angoissant, tétanisant où chaque homme devient peu à peu fou. Nathaniel et ses camarades vont devoir se sacrifier et renoncer à leur humanité jusqu'au dernier tabou…

L'auteur embarque son lecteur dans une aventure peuplée de fantômes, de ténèbres, d'angoisse. On frissonne, on se pose des questions, on se demande si les marins vivent cette réalité décalée ou la rêvent. Bref, on navigue en plein dans le fantastique. La tension monte petit à petit jusqu'à l'explosion, la révélation finale.

L'auteur a su créer une ambiance vaporeuse, faite de brume et de glace qui permet de ressentir le froid, la peur. Il joue avec les nerfs du lecteur et ceux de Nathaniel, son narrateur. Sa maîtrise du genre vaut vraiment le coup d'oeil et ne laissera pas insensible quiconque osera franchir cette mer de glace…
Lien : http://carolivre.wordpress.c..
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Le baleinier norvégien " la Providence" lève l'ancre, avec comme équipage le fleuron des chasseurs de baleines.
Le capitaine Eddy Sogarvans est au commande. le journal personnel de son second, Nathaniel Nordnight raconte le récit halluciné de cette traversée.
Au quatrième jour de navigation, la tempête surprend l'équipage qui se retrouve prisonnier dans une mer de glace.
Quelles sont ces tentacules qui enserrent la coque du bateau. La folie envahit les marins. La raison n'a plus cours : suicide, meurtre, cannibalisme..un voyage en mer ou plutôt une descente en enfer.
On aborde ce roman secoués par une tempête inouïe. On se retrouve rapidement glacés d'épouvante. L'effroi se niche partout. Les corps sont torturés par le froid, la faim, la peur, la réclusion, l'isolement.
Tels des condamnés dans le couloir de la mort, ils attendent de se livrer aux fantômes . La terreur laboure leur âme. Ils sont déjà morts sans l'être vraiment, humains sans ne plus l'être tout à fait. Auraient-ils été abandonnes par Dieu ?
Accès de démence collective ou phénomène paranormal, réalité ou fantastique ?
On entre dans ce roman et très rapidement l'angoisse et la peur vous envahissent.
Ce livre, bien sûr, nous fait penser à G.Stevenson qui n'aurait sans doute pas rougi de cette paternité.
C'est le premier roman de Salomon de Izarra. Son style et sa plume feront date et sont très prometteurs de futures belles heures de lecture .
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Un roman fantastique, brodant sur le thème du célèbre "Vaisseau fantôme", ce bateau sans équipage à bord, errant sur les mers nordiques, qui inspira Richard Wagner et tant d'autres. Ici, il s'agit du journal de bord d'un jeune marin, parti de Norvège un beau jour de 1927 sur un navire baleinier, le "Providence". La providence ne va guère être au rendez-vous, des forces maléfiques venant déjouer le destin de ce bateau et de son équipage. L'angoisse est savamment distillée, sans effets inutiles, le lecteur lui-même, son imagination aidant, se laissant doucement embarquer dans ce voyage aux confins de l'horreur. Une réussite du genre, pour un premier roman qui dénote un réel talent d'écriture.
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L'intérêt de cette histoire ne réside pas tant dans les scènes d'horreur que dans le huis clos vécu par les marins du Providence. Face à l'angoisse de se trouver dans un univers hostile et mystérieux, l'équipage se fracasse en autant d'individualités devant faire face à des évènements extraordinaires.
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Une bien décevante impression de déjà lu et de ressassé pour cette noire fable polaire.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/06/22/note-de-lecture-nous-sommes-tous-morts-salomon-de-izarra/
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Dans le livre nous sommes tous morts je trouve que le talent de l'écrivain aussi est mort.Pour moi c'est une déception :( .J'ai eu beaucoup de mal à finir le livre, je ne vous conseille pas ce livre de mon point de vue.La médiocrité est le thème principal de ce livre. Je respecte quand même l'écrivain ce sont ces premiers livres et je pense qu'il il faut continuer a avancer pour cet écrivain
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