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Citations sur Bambi (11)

"C'est arrivé si vite, raconta l'écureuil ; nous autres qui habitions dans l'arbre, nous nous sommes tous enfouis et nous L'avons vu mordre le vieux chêne avec une dent gigantesque, étincelante. L'arbre a hurlé de douleur. Il n'a pas cessé de crier, et la dent a criée... c'était horrible à entendre. Puis notre pauvre bel arbre es tombé. Dehors, dans la prairie... Nous avons tous pleuré."
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Les deux feuilles se turent un moment. Puis la première se dit tout bas :"Pourquoi devons-nous partir ... ?
- Que nous arrve-t-il quand nous nous détachons ? demanda la seconde.
- Nous tombons...
- Et qu'y a-t-il en bas ?
- Je ne sais pas. Les avis sont partagés mais personne ne le sait.
- Est-ce que l'on sent encore quelque chose, est-ce que l'on est encore conscient quand on est en bas ?
- Qui sait ? Aucune de celles qui sont tombées n'est encore jamais revenue pr en parler.
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Son corps splendide brillait d'un éclat métallique bleu foncé, d'un brun chaud et doré, jetant des feux somptueux, comme un joyau. Les plumes de sa longue queue balayaient fièrement le ciel derrière lui. Sec, perçant, un coup de tonnerre retentit. Le faisan là-haut haleta, pirouetta sur lui-même comme s'il avait voulu attraper ses pattes avec son bec, et s'abattit lourdement. Il tomba parmi les autres et ne bougea plus.
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"la réconciliation n'est pas une bêtise, dit-elle. La réconciliation viendra, il le faut."
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"LE hérisson est une créature terrible, s'écria Faline. I l a le corps couvert de gros piquant et... en plus il est très méchant ! [...]
Faline intervint : "Il ne veut parler à personne. Dès qu'on s'approche de lui, il se roule en boule et tu ne vois plus que ses piquants. Maman dit qu'il fait partie de ces gens qui ne veulent avoir affaire à personne.
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Il naquit au milieu des fourrés, dans l'une de ces petites chambres cachées de la foret qui semblent ouvertes de toutes parts et qui pourtant sont protégées de tous cotés. Il n'y avait guère de place, juste assez pour sa mère et pour lui.

p. 13
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"- Ne me parlez pas de parents, s'écria le hibou. [...] Non, les parents ne servent pas à grand chose. S'ils sont plus grands que nous, ils ne valent rien ; s'ils sont plus grands que nous, ils ne valent rien ; s'ils sont plus petits ils valent moins encore. S'ils sont plus grands que nous, nous ne pouvons pas les supporter, parce qu'ils sont fiers ; s'ils sont plus petits , ils ne peuvent pas nous supporter parce que c'est nous alors qui sommes fiers.
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" Vois-tu bien, Bambi, continua l'Ancien, vois-tu bien qu'Il gît ici, comme n'importe lequel d'entre nous ? Écoute, Bambi, Il n'est pas tout-puissant, comme ils le disent. Ce n'est pas de Lui que vient tout ce qui pousse et vit ici. Il n'est pas au-dessus de nous ! Il existe à côté de nous. Il est comme nous, car Il connaît comme nous la peur, la détresse et la douleur. On peut L'abattre, comme nous, et Il gît ensuite par terre, désarmé, comme nous, comme tu Le vois à présent devant toi."
Il y eut un silence.
"Tu me comprends, Bambi ? demanda l'Ancien.
- Je crois ... répondit Bambi en chuchotant.
- Parle donc ", ordonna l'Ancien.
Bambi frémit et dit avec feu : " Il y a un autre au-dessus de nous tous ... au-dessus de nous et au-dessus de Lui.
- Je peux maintenant m'en aller ", dit l'Ancien.
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Bambi nota que le monde avait changé. Il eut du mal à s'y faire. Ils avaient tous vécu comme des privilégiés et découvraient maintenant la pauvreté. Or Bambi ne connaissait que la richesse. Il lui semblait tout naturel de vivre dans le luxe et l'opulence, de ne pas avoir à se soucier de sa nourriture, de dormir dans sa belle chambre tapissée de verdure, à l'abri des regards, et d'aller à pas comptés dans sa splendide robe fauve, luisante et moirée.
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— J’ai beaucoup changé ? » s’enquit timidement la deuxième feuille d’un ton pourtant pressant.
« Pas du tout assura la première. « Tu penses avoir changé parce que je suis devenue jaune et laide… Non, chez moi c’est autre chose…
— Allons donc, protesta la seconde.
— Non vraiment, répéta la première avec empressement, crois-moi ! Tu es belle comme au premier jour. Une petite raie jaune, peut-être ici et là ; ça ne se voit presque pas et tu n’en es que plus jolie. Crois-moi !
— Je te remercie, chuchota la deuxième feuille, tout émue. Je ne te crois pas… pas complètement… mais je te remercie de ta gentillesse… Tu t’es toujours montrée si gentille envers moi… C’est seulement maintenant que je me rends compte à quel point tu as été gentille.
— Chut ! » dit la première avant de se taire : le chagrin l’empêchait d’en dire plus.
Elles se turent alors toutes les deux. Les heures passèrent. Un vent humide, hostile et froid, souffla à travers la cime des arbres.
« Ah… maintenant…, dit la deuxième feuille. Je… » Et sa voix se brisa. Elle se détacha doucement et tomba en planant. L’hiver était venu.
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