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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Enfin, un excellent RAS ! Les 2 trilogies précédentes (Mercenaires et Transision) avaient de quoi nous laisser sur notre faim (1 tome de bien sur 3 par trilogie, ca reste peu, cf mes commentaires).
Composé de 3 partie dont la première cosntitue 46% du roman, on suit donc l'incontournable duo Elfe noir+Nain à la recherche du royaume perdu de Gontelgrim.

La première partie n'est pas exempte de défaut, notamment ces 50 ans qui passe d'un chapitre à l'autre sans que le lecteur en soit avertit... Bien sur sans impact sur nos 2 héros qui sont déjà vieux de plusieurs centaines d'années chacun...

Mais elle est aussi l'occasion de découvrir de nouveaux personnages qui sont en devenir: Dahlia une elfe qui porte à l'oreille gauche un diamant pour chacun de ses amants qu'elle a tué
et armée de la redoutable Aiguille de Khozah, sorte de quaterstaff pouvant être configurer en 1 à N morceaux selon la volonté du porteur (cf couverture du roman). Et le tieffelin Alegni dont l'arme
favorite est le redoutable assassin barbarus le gris.
Les relations entre Dahlia et Alegni sont trash..l'auteur s'est carrément acheté une maturité ! Si seulement il pouvait écrire un peu mieux..

La première partie se conclut sur un évènement de très grande envergure qui me fait dire que l'auteur a retrouvé ses ambitions de jeunesse.

On retrouve cette ambition dans les Parties 2 et 3 qui varient du très bien à l'exceptionel: 10 ans se sont écoulées depuis la fin de la partie 1, mais les protagonistes
sont toujours la. (pas un seul héro humain ca aide l'auteur à faire ses différents bonds temporels..). Les choses vont progressivement s'accélerer à mesure que Bruenor se rapproche puis entre dans Gontelgrym.

Le final est à couper le souffle avec un combat dantesque qui m'a cloué sur place. Et ce combat, on peut en avoir un apercu en regardant la couverure du Manuel des Monstres 1 de D&D v4...
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(...) si la plume de Salvatore reste en terrain connu pour nous offrir des aventures et de la bataille à foison, le fond prend une nouvelle dimension, pas inintéressante. le monde de Drizzt a changé. Drizzt a changé. On ne peut qu'apprécier. (...)
Lien : http://www.yozone.fr/spip.ph..
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Je me tape quatre Salvatore de suite. La série NerverWinter (Pasdhiver: vous aimez la traduction française de noms propres?).

C'est un peu un pari de l'auteur. Dans le dernier deux de ses personnages principaux meurent. Alors avec la suite on part vers de nouveaux horizons. Comme Drizzt est un elfe noir et Bruenor un nain ils bénéficient d'une longévité dépassant de loin les simples mortels. Bref cela se passe presque 40 ans après le dernier roman. Wulfgar, le guerrier humain doit bien être mort de vieillesse. Donc un personnage de moins encore...

En fait il ne reste plus que Drizzt, Bruenor, Jarlaxle et Arthrogate.

Comme le succès de Salvatore repose sur ses savoureux personnages je me demande si je vais continuer à aimer. Mais il y a Drizzt... En fait ne jamais oublier qu'il s'agit du personnage le plus important de Salvatore. Et ici on constate une évolution du personnage: le drow semble avoir perdu ses illusions, ses espérances... Il est plus froid, plus cruel, sans pitié...

L'histoire se résume à Bruenor à la recherche avec Drizzt, pendant près d'un siècle, des ruines de Gauntlgrym: le légendaire royaume nain perdu depuis un millénaire.

Mais voilà les séides d'une Archi-Liche veulent également retrouver ses ruines...pour faire exploser la forge. Pour provoquer une catastrophe qui engloutira la ville de Neverwinter. Pour ce faire ceux-ci enrôleront Jarlaxle et Arthrogate en leur faisant miroiter de fabuleux trésors.

Ils trouveront Gauntlgrym, feront exploser la forge et détruiront Nerverwinter. Commençant ainsi à créé un Anneau de Terreur: une zone complètement morte propice aux morts-vivants.

Presque dix ans plus tard, alors que Neverwinter a de la misère à se relever, l'Archi-Liche, sentant la forge qui recommence à vouloir de nouveau exploser, voit ici l'occasion de terminer son Anneau de Terreur.

Le reste du roman c'est l'ensemble de nos compagnons qui essaie de pénétrer dans Gauntlgrym pour calmer la forge "vivante".

Encore plusieurs pertes à prévoir...
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Avec la tétralogie Neverwinter l'auteur nous propulse, une fois de plus dans l'un des nombreux multivers de Dungeons and Dragons, celui de Faerun où l'on marche dans les pas du plus célèbre personnage des Royaumes Oubliés : l'elfe noir Drizzt Do D'Urden.

Padhiver, Luskan des noms bien connus du jeu vidéo éponyme... Valbise, Outre-Terre, Menzoberranzan des noms également bien connus des lecteurs des séries précédentes des Royaumes oubliés. C'est donc dans un univers bien connu que l'auteur nous entraîne une nouvelle fois, mais un univers modifiés au fil des décennies par le temps mais aussi par les actions des forces maléfiques.

Une intrigue au départ somme toute classique pour ce genre de fantasy : une quête. Celle de retrouver la célèbre cité naine de Gontelgrime dont l'emplacement est aujourd'hui inconnu. Donc un synopsis classique où dans la première partie l'auteur pose calmement son intrigue, nous présente des personnages archétypaux de la série, mais aussi des nouveaux personnages et toute une galerie de races et de monstres très connus pour les habitués du JDR. L'auteur suscite également la nostalgie chez le lecteur en parlant des compagnons disparus de l'elfe et du roi Bruenor qu'il accompagne dans sa quête.

Si l'intrigue peut dans la première partie peut paraître légère et l'histoire plutôt simple, le récit se fait plus dense dans la deuxième partie et marque un tournant dans la vie du héros principal. En effet, l'elfe noir fait une introspection sur lui-même et nous montre, en faisant preuve d'une profondeur d'âme inattendue, et le lecteur découvre une autre facette du héros. Dix ans sépare cette partie de la précédente et dans des descriptions bien dosées, ni trop longues, ni trop courtes, l'auteur nous fait découvrir les mutations du monde qui entoure les personnages.

Une deuxième partie plus épique où l'auteur démontre une fois de plus son immense talent pour nous narrer les combats réglés comme des ballets. Toujours aussi visuels et le lecteur à l'impression de faire partie intégrante des personnages principaux.

Si certains lecteurs pourraient redouter de commencer une série d'un personnage à la longue carrière qu'ils se rassurent lorsque l'auteur évoque le passé et des personnages disparus, l'explication est immédiatement fournie. Des évocations qui sont là pour enrichir l'intrique et non pour créer des longueurs inutiles.

La dynamique du récit, malgré quelques petites longueurs quand l'auteur se penche plus sur la psychologie des personnages, s'avère d'excellente qualité grâce aux nombreux combats qui émaillent le récit.

Au final, une histoire très divertissante et très rythmée où les événements s'imbriquent naturellement les uns dans les autres. Un petit bémol toutefois : les lecteurs ne connaissant pas cet univers pourraient reprocher trop d'informations sur l'univers mais il s'agit d'un roman écrit sous licence et devant respecter un certain cahier de charge. Quand aux aficionados du drow ils seront ravis de retrouver un héros en pleine évolution. Un premier tome qui donne vraiment envie de lire la suite.
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C'est la première fois que je "tâte" du RA Salvatore, cet auteur ô combien prolifique, et j'avoue avoir été assez déboussolée pendant une bonne partie de ma lecture.

Le monde de Neverwinter créé par l'auteur est tellement dense que j'ai mis pas mal de temps avant de l'appréhender. Dense par les différents peuples qui l'habitent, mais aussi par toutes les sortes de magie qui s'y pratiquent. Débarquer ainsi dans un monde où se trouvent pèle-mêle des nains, des elfes, des elfes noirs ( si, si, c'est différent !), des orques, des démons, des demi-démons, des goules, des vampires, des liches et des archi-liches même, des salamandres, des dragons et j'en oublie sûrement ! Justement, tiens, j'oubliais les humains. Mais des humains qui ont eux aussi des pouvoirs magiques...

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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