AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kielosa



Le narrateur, Vincent Chanaleilles, la quarantaine et officier de police, traverse une crise d'identité grave à la mort de son père, Khalil Hoherdan, d'origine algérienne.

La première partie du livre de Thomas Sands expose ce sentiment d'amour-haine envers son père étranger. Vincent se souvient des raclées que son paternel lui a administrées et de son départ définitif du domicile familial, lorsqu'il avait à peine 16 ans et son changement de nom de famille.

S'il n'est pas devenu un voyou par réaction à ce père terrible, c'est grâce à l'amour et la bonté de sa mère française, qui n'a pas pu empêcher son départ de la maison, mais a évité qu'il ne rejoigne l'un ou l'autre gang de jeunes délinquants.

J'ai été légèrement déçu de cette première partie du récit dans la mesure où j'ai trouvé la description de la relation compliquée père-fils excessivement répétitive.

D'autant plus que les affaires que ce capitaine de l'Igpn (Inspection générale de la Police nationale) doit résoudre sont d'une tristesse infinie, tel le viol et strangulation d'une mineure qui fait des passes dans un bidonville, et ne lui mènent nulle part.

La deuxième partie du roman est nettement plus intéressante. L'auteur nous y expose le passé particulièrement pénible d'un homme algérien, qui en pleine guerre d'indépendance algérienne, a, comme fellagha, été obligé de fuir sa terre natale et de s'adapter à un nouveau pays, où l'accueil a été tout sauf évident.

Le déchiffrement des notes en Arabe de son père font connaître à Vincent un père qu'il n'a pas du tout connu.

Ce roman constitue le troisième ouvrage de Thomas Sands, paru le 25 août dernier, après "Un feu dans la plaine" en 2018 et "L'un des tiens" en 2020.

La langue est très littéraire et belle, mais je regrette les longueurs, surtout dans la première partie de ce roman un peu à part.

Commenter  J’apprécie          490



Ont apprécié cette critique (47)voir plus




{* *}