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Critique de jamiK


jamiK
08 novembre 2023
Cette série reprend le principe utilisé dans la série Lastman : inspiration manga, un dessin en noir et blanc, un livre petit format, un personnage principal qui se lance dans un sport violent, des valeurs de courage, d'abnégation, très individualiste bien qu'il s'agisse ici d'un sport collectif, une héroïne qui cherche à prouver quelque chose, pour elle-même ou pour son père, et une part de mystère. Et c'est très réussi, parce qu'il y a beaucoup de dynamique, façon pulp, et le personnage est très attachant. le graphisme de Michaël Sanlaville, sans atteindre le niveau de naturel de Bastien Vivès, un peu plus stéréotypé, est aussi très épuré, simple et vigoureux, bien qu'inspiré du manga, les postures sont très soignées, ne tombant pas outrageusement dans la caricature, ni dans les codes académiques. Je remarque le vent dans les cheveux, la sensualité de l'héroïne, la finesse du geste, la musculature dans le mouvement, le réalisme anatomique malgré le style cartoonesque, et tout cela participe à la mise en place d'une émotion, mêlant émois sportifs et érotiques, sans tomber dans la lourdeur, l'exhibition ou la provocation, ça reste juste en surface, insidieusement, mais ça ne laisse personne indifférent, ni les personnages secondaires, ni le lecteur. Ce qui me plait, c'est surtout l'énergie qui se dégage de cette bande dessinée, le naturel du graphisme, des relations entre les personnages, qu'on trouve aussi dans Lastman, et l'héroïsme un peu naïf qui est transcendé par cette énergie débordante.
Un petit peu de provocation pour conclure : je préfère les mangas faits par des européens.
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