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Critique de Flaubauski
Cécile Gaultier est de retour à Paris après une mise au vert de sept ans, alors qu'elle n'était que l'ombre d'elle-même à la perte d'un être cher. Ce retour signe sa réintroduction dans le monde des Orgueilleux, un monde où certains humains ont comme fusionné, de manière magique, avec des animaux qui leur étaient proches, après la chute d'une météorite à Orgueil, village du sud-ouest français.
Entités exceptionnelles tant encensées que décriées depuis la catastrophe qui a décimé une bonne partie de la population, les Orgueilleux ont fondé un institut qui résout notamment crimes et mystères. Et justement, le retour de Cécile, accompagnée de son familier, Sémiramis, une toute jeune chatte, n'est pas dû au hasard, ou au fait que l'on considère que sa mise au placard a été suffisante : une série d'infanticides a lieu, en cette année 1901, et elle est la plus qualifiée pour enquêter à son sujet. La plus qualifiée, mais malgré tout chaperonnée, passif oblige, par son exact opposé, le pisteur Frémont, accompagné quant à lui de Farouche, son lynx pour enfin résoudre ce mystère qui a rompu l'harmonie parisienne entre Orgueilleux et êtres humains ordinaires.
Je lis peu de steampunk, j'ai donc assez été gênée, au départ, par les trop nombreux points communs avec le Paris des Merveilles de Pierre Pével, qui est l'une des rares oeuvres du genre que j'ai lue. Mais heureusement, ils finissent par s'estomper pour laisser place à une intrigue plus originale, dynamique, qui met en scène, avec réussite, un Paris fascinant, entre ciel, rue, et égouts, un Paris qui symbolise, par la présence des Orgueilleux, l'Altérité, les difficultés de son acceptation, la peur, voire le rejet qu'elle provoque, et qui rappelle ainsi non seulement des périodes sombres de notre Histoire, mais aussi notre actualité, derrière la magie, l'enquête policière, le steampunk.
Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley pour la découverte de ce roman qui appréhende, avec finesse, par l'intermédiaire de l'imaginaire, des problématiques riches et parlantes pour des adolescents.
Entités exceptionnelles tant encensées que décriées depuis la catastrophe qui a décimé une bonne partie de la population, les Orgueilleux ont fondé un institut qui résout notamment crimes et mystères. Et justement, le retour de Cécile, accompagnée de son familier, Sémiramis, une toute jeune chatte, n'est pas dû au hasard, ou au fait que l'on considère que sa mise au placard a été suffisante : une série d'infanticides a lieu, en cette année 1901, et elle est la plus qualifiée pour enquêter à son sujet. La plus qualifiée, mais malgré tout chaperonnée, passif oblige, par son exact opposé, le pisteur Frémont, accompagné quant à lui de Farouche, son lynx pour enfin résoudre ce mystère qui a rompu l'harmonie parisienne entre Orgueilleux et êtres humains ordinaires.
Je lis peu de steampunk, j'ai donc assez été gênée, au départ, par les trop nombreux points communs avec le Paris des Merveilles de Pierre Pével, qui est l'une des rares oeuvres du genre que j'ai lue. Mais heureusement, ils finissent par s'estomper pour laisser place à une intrigue plus originale, dynamique, qui met en scène, avec réussite, un Paris fascinant, entre ciel, rue, et égouts, un Paris qui symbolise, par la présence des Orgueilleux, l'Altérité, les difficultés de son acceptation, la peur, voire le rejet qu'elle provoque, et qui rappelle ainsi non seulement des périodes sombres de notre Histoire, mais aussi notre actualité, derrière la magie, l'enquête policière, le steampunk.
Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley pour la découverte de ce roman qui appréhende, avec finesse, par l'intermédiaire de l'imaginaire, des problématiques riches et parlantes pour des adolescents.
