AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,86

sur 218 notes
5
7 avis
4
8 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Attention spoil :

J'avoue avoir été moins emballé par cette que pour les tomes précédents.
Geralt de Riv se dirige vers une cité afin de profiter d'un repas gastronomique. Arrivé là, il se fera arrêter pour un obscur motif. Jugé et relaxé, il apprendra que pendant sa détention on lui a volé ses épées. Il sera contraint de participer à un jeu hautement politique, plein de faux semblants pour recouvrer et sa liberté et ses précieuses épées.
Ce roman est plein de tout. L'auteur a réussi le tour de force de nous ennuyer avec ses redites continuelles, ses interludes inutiles, son intrigue un peu molle et ses monstres sans saveur. Dans ce tome, Geralt est naïf à souhait, se faisant ballotter d'intrigue en intrigue, et même rouler dans la farine par Jaskier et son épée de carnaval ! Au final, je ne retiendrai que le personnage de l'aguarra, la femme renarde, qui nous renvoie aux monstres des premiers tomes et à la réflexion plus profonde du développement de l'Homme et de son industrie, chassant les créatures féeriques pour construire ses villes, dominant la Nature.
Un tome décevant.
Commenter  J’apprécie          180
Le Sorceleur a été l'une de mes bonnes découvertes de l'année dernière, et a occupé une bonne partie de mon confinement. Aussi, j'étais bien partant pour un peu de rab : l'intrigue principale est bel et bien terminée, mais j'espérais retrouver le charme des premières nouvelles dans ce dernier opus.

Malheureusement, on ne va pas se voiler la face, ce tome n'est pas très bon. Certes, il y a tous les personnages que l'on attendait, des combats et des monstres, mais l'ensemble est très fade, et donne plutôt l'impression d'une commande forcée.

Géralt croise le chemin d'une magicienne puissante mais dangereuse, qui en fait son amant, tout en l'utilisant pour ses buts personnels. Une Yennefer bis donc, en beaucoup plus pâle puisque bien moins développée. À force de se répéter, ce schéma devient franchement lassant, d'autant qu'on comprend assez mal pourquoi toutes les magiciennes tombent systématiquement follement amoureuses de lui au premier regard : certes, il est original et spécial, mais étant multi-centenaires, elles doivent quand même en avoir vu d'autres. le manque de variété dans les relations entre les personnages est décevant.

Les monstres à combattre manquent également de relief. Dans les premiers tomes, on avait soit des références à des contes ou légendes célèbres, soit des questions écologiques qui les entouraient – le rapport de l'Homme avec la nature, chassant d'autres créatures de leurs lieux de vie pour construire ses villes, tuant des êtres doués de raison mais gênants le commerce, etc. Rien de tout ça ici, ce sont juste des machins néfastes à exterminer le plus rapidement possible. La seule exception (la femme-renarde) n'est utilisée que de manière anecdotique dans une sous-sous-intrigue.

Et enfin, l'histoire sombre parfois dans les pires clichés, tel le grand méchant qui raconte son plan machiavélique dans les moindres détails pendant des heures à sa victime impuissante, qui, ô surprise, profite de ce répit inespéré pour se libérer. Assez surprenant de voir ce genre de scènes, l'auteur ne m'avait pas habitué à de telles facilités.

Alors certes, on retrouve bien quelques combats épiques et des réparties savoureuses qui rappellent les bons moments qu'on a déjà passés avec Géralt, mais l'ensemble me donne quand même l'impression de vouloir exploiter un filon au maximum, et ce tome me paraît très dispensable, même aux plus grands fans de la saga.
Commenter  J’apprécie          152
La saison des orages est mauvaise pour le sorceleur qui, victime d'une machination, perd ses précieuses épées et doit se sortir du pétrin pendant à peu près tout le bouquin.

La chronologie n'est pas évidente avec Sapkowski, un peu comme Gemmell avec Drenaï. Après 2 volumes réunis en un seul non numéroté, j'ai enchaîné avec celui-ci, pas numéroté non plus, qui doit se situer au milieu du précédent et qui a été écrit après tous les autres...

J'avoue m'être quelque peu ennuyé pendant une bonne centaine de pages où le récit peine à captiver, succession de situations pas bien prenantes, et puis ça finit par décoller mais sans jamais atteindre des sommets.

Ce ne sont plus là des nouvelles mais bel et bien une seule et même histoire...qui ressemble à des nouvelles collées ensemble ou à des quêtes qui se succèdent (le parallèle avec les jeux étant inévitable pour moi). Ce volume donne donc l'impression d'un bonus, encore quelques péripéties histoire de.. et que j'aurais peut-être dû lire en dernier. Tant pis.

Petite surprise, aux 3/4 du volume, on tombe sur l'histoire des femmes-renardes relatée dans le dernier comics The Witcher - La Légende.

Bonne initiative de la part de Bragelonne de rééditer l'ensemble dans une nouvelle formule avec de très jolies couvertures, je ne voulais pas des vilains poches dans ma bibliothèque. J'espère qu'ils iront jusqu'au bout cette fois, pas comme avec les couvertures imitation cuir.

Dans l'ensemble ce n'est pas une mauvaise lecture, j'aime toujours suivre les aventures du sorceleur mais il manque quelque chose.
Commenter  J’apprécie          70
Je rejoins une bonne moitié des critiques de ce dernier addenda de la saga mettant en scène le célèbre Géralt de Riv : grosse déception.

Fan de la saga romanesque et inconditionnel de la série de jeux vidéos éponymes, je suis non seulement resté sur ma faim, mais avec l'amère impression que cet opus n'a été écrit que sous la pression d'un éditeur avide de profiter économiquement de la licence.

Sapowski nous avait pourtant habitué à mieux...
Certes Géralt de Riv n'est pas de ces protagonistes qu'on dessoude facilement, à l'instar des personnages de Trône de Fer. Néanmoins, on avait rapidement perçu les faiblesses du mutant, et les difficultés qu'il pouvait rencontrer dans certaines situations. La saison des orages nous présente cette fois un Géralt diaboliquement surhumain, qui au delà même de ses qualités intrinsèques, y jouit de la faveur divine dans les situations les plus délicates.
Sur la base d'un scénario tiré par les cheveux à partir de la perte de ses épées (qui sont les plus précieux - et les seuls d'ailleurs - biens d'un sorceleur) pour nous faire sillonner Géralt tel un cabot écumant de rage aux quatre coins du pays, Sapowski nous livre une copie minimaliste et terne de son personnage emblématique.
Éternel serviteur de la gent féminine, Géralt tombe une nouvelle fois dans les rets d'une magicienne aux charmes aussi évidents qu'inaltérables (merci la magie), et fini tout bonnement manipulé comme un bleu.

Si la recette est bonne pour attirer le chaland, elle laisse un arrière goût qui a la fadeur de la déception.
Commenter  J’apprécie          60
Après le coup de coeur du tome 2, j'en attendais beaucoup de cette suite. Même si je savais que les aventures de Geralt ne paraissent pas dans l'ordre chronologique, ce troisième tome abandonne le format de recueil de nouvelles et opte pour le roman. J'avais donc très hâte de découvrir une histoire longue sur le Sorceleur.

La première chose qui m'a frappé c'est le changement de traducteur, encore. Trois tomes, trois traducteurs différents. C'est assez difficile de s'habituer à un vocabulaire quand celui celui-ci change. Cela met en exergue qu'une bonne traduction peut jouer sur le succès d'un livre. J'ai été troublé au point de vérifier le nom du traducteur, mais cela ne m'a pas tant dérangé. Juste légèrement déçu parce que j'avais beaucoup apprécié la traduction du tome 2, celle d'Alexandre Dayet.

J'ai été un peu perturbé par le synopsis de la quatrième de couverture. Il donne envie de découvrir le roman, mais ne se contente pas de résumer les premières pages. Il révèle des pistes sur plusieurs passages du livre sans se contenter du début. On nous allèche avec des Noces, elles ont lieux à la fin du livre. Même si ça n'a pas de réel impact sur la lecture, le synopsis ne reflète pas l'expérience du lecteur. Il pourrait en décevoir plus d'un.

Si il y a bien un fil rouge dans ce troisième tome, j'ai ressenti ma lecture comme une succession d'aventures. Geralt enchaîne mésaventure sur mésaventure, déconvenue et désillusion. J'avoue que cela m'a un peu laissé perplexe. À chaque nouvelle épreuve, une dizaine de nouveaux personnages sont introduits et tous n'ont pas d'intérêt. J'ai lu un jour un auteur disant qu'un personnage sans importance ne mérite pas qu'on le nomme. Un autre auteur a rétorqué que nommer certains personnages secondaires est important pour l'immersion du lecteur. Andrezej Sapkowski abuse clairement de la seconde idée. J'étais un peu perdu même en prenant des notes. de plus, chaque nouvelle péripétie fonctionnait un peu comme une nouvelle. À chaque fois le rythme redevenait lent, le temps d'introduire les personnages et l'intrigue, à l'instar d'une nouvelle. le rythme était donc assez décousue, alternant lenteur et allure effrénée.

En revanche, encore une fois la fin m'a surpris. L'auteur m'a de nouveau épaté. Chacune des petites aventures se sont rejoints, tout était lié d'une manière ou d'une autre. J'ai aussi apprécié la leçon que Geralt a tiré de toute ses aventures et pris la pleine mesure du titre « La saison des orages ». Pour finir, il nous est révélé a quel moment de la vie de Geralt se passe ce troisième tome. Même si ce n'est qu'un détail, le lecteur ne pourra s'empêcher d'esquisser un sourire.

Un troisième tome au rythme décousu mais qui permet à Geralt de vivre une suite d'aventures rocambolesque toute liés les unes aux autres.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
Commenter  J’apprécie          10
on y retrouve les personnages principaux avec de nouvelles aventures : c'est donc toujours un plaisir, en depit de certaines invraissemblances ou situations non expliquees par l'auteur
Commenter  J’apprécie          10
Bien que l'imagination de l'auteur permette à l'histoire d'avoir de l'intérêt, on tombe dans le cliché du héros naïf (pour ne pas dire stupide) qui se montre trop indulgent envers ses ennemis, pourtant de vrai salopards. Une bêtise qui n'était pas aussi marquée dans les autres tomes du cycle.
Je pense que les fans de la saga sauront malgré tout se contenter de cette oeuvre.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (742) Voir plus



Quiz Voir plus

The Witcher / Le sorceleur

La série est l'adaptation du célèbre jeu vidéo.

Vrai
Faux

13 questions
219 lecteurs ont répondu
Thème : Andrzej SapkowskiCréer un quiz sur ce livre

{* *}