Pour inconditionnels de
Saramago. Pour celles et ceux que la ponctuation très personnelle de l'auteur ne rebute pas. Pour celles et ceux, également, qui veulent manger dieu (et du curé) à toutes les sauces et tous les repas.
Effectivement, l'humour est corrosif. Mais à mon avis, inutile. Personne ne lit et n'interprète plus la bible au pied de la lettre... Car, au final, et en ce qui me concerne, ce que fait
Saramago, c'est (dé)montrer (avec talent, c'est déjà ça) qu'il est idiot de croire l'Ancien Testament mot à mot... mais personne ne fait plus cela, sauf Mgr. Lustiger et les fanatiques des messes en latin. Et je ne crois pas qu'ils liront
Caïn.
Au final, j'ai plutôt perçu le roman comme un pavé d'anticléricalisme primaire. Pas spécialement convaincu. Deuxième roman de l'auteur et toujours pas séduit. Vais-je encore persévérer...? Perseverare diabolicum, pour revenir à dieu et son séide principal.
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