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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour cette critique, j'ai choisi de reprendre les propos de Clara Malraux :

"Un livre d'une tristesse sobre, écrit devant la mort et devant la faiblesse masculine qui se pare d'autorité ; livre de dignité, puisqu'on ne peut empêcher le départ, celui de l'autre, le sien. Tout cela avec une rigueur un peu sèche. Admirable."

et pour compléter, de Robert Brassillach :

"A mesure qu'on le relit, on le trouve plus vrai encore, plus satisfaisant pour l'esprit et pour le coeur..."

Ce que je confirme après une deuxième lecture.
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Une jeune femme (l'auteure) qui se bat contre la maladie, ouvre sur le chemin du sanatorium la lettre de rupture remise par son amant. Elle lui répond par ce roman : elle lui exprime son amour blessé, exempt de toute tiédeur et compromis. L'approche de la mort lui donne une rage de vivre sans convention, sans concession aussi. Un beau témoignage tout en pudeur et retenue, qu'il faut replacer dans le temps puisque le texte a été publié en 1934, année de la mort de l'auteure.
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Cette dernière phrase - “Une flamme très pure défiant la vie” -se suffit à résumé ce petit livre qui est ni un roman, ni une nouvelle, je dirai une longue lettre unique comme un dévidoir d'une blessure qui se doit de saigner, s'épurer, s'éclaircir et trouver au fin fond de cette douleur, le baume qui rendra cette plaie moins suintante, cicatrisant lentement au fil des mots écrits, pour ne pas dire jetés sur ce papier, tant on ressent sa déception, sa colère, son incompréhension et sa résignation.

Ce livre est l'unique de cette dame emportée par la tuberculose. A la lecture de ce récit, on ressent son empressement à livrer tout ce bouillonnement en elle, tant cette rupture sans autre explication que cette phrase : « Je me marie… Notre amitié demeure… » '(c'est un peu léger), blessant et complètement ahurissant. Elle dépeint donc ce récit autour de cette phrase, elle tente d'analyser le pourquoi du comment, elle expose le sens du mot “Amour mué en Amitié” (ce qu'il lui laisse) elle tente de comprendre comment elle conçoit cette relation avant et après cette phrase. Cette longue lettre n'est autre qu'un abcès qu'elle perce à vif en plus de sa maladie elle doit donc combattre cette souffrance supplémentaire.

Sa force qu'elle puise à écrire est sans doute le remède à cette blessure, dire ce qui n'a pas été dit sincèrement, mettre noir sur blanc les mots amers et chargés de rancoeur, comment en être autrement alors qu'elle attendait du soutien, un amour de toujours, elle n'a qu'un lâche qui lui envoie cette lettre dérisoire avec cette simple phrase sans autres explications ni excuses.

Mais elle ne tombe pas dans l'apitoiement, le plus à plaindre serait même cet ignoble personnage qu'elle nommait “Bébé” , il ne mérite aucune éloge, ni nom, pas de pitié pour ce genre d'être humain égoïste sans une once de courage, et monsieur la prie de garder leur amitié, non mais puis quoi encore… elle l'envoie au diable et c'est ce qu'il mérite…

En résumé, un petit livre qui traversera le temps sans problème tant ce sujet est ô combien éternel, mais ce qui le rend intéressant c'est la manière qu'elle aborde cette rupture, comment elle l'analyse, elle la rend moins aigre et puise en elle, la noirceur du personnage afin de le rendre plus laid et plus rebutant que jamais à l'oublier au plus vite.


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Une jeune femme est de retour à son sanatorium pour tenter de soigner sa tuberculose, lit la lettre de rupture que vient de lui remettre son amant. Celui-ci lui annonce qu'il en mariera une autre en lui jetant les motifs de son désamour, sur le ton péremptoire des lâches, et lui propose une amitié de consolation. Se connaissant condamnée, la jeune femme abandonnée se sait maintenant fiancée à la mort, alors qu'elle n'a qu'à peine trente ans. Elle va écrire une lettre à son amant, une sorte d'épître, que jamais elle n'enverra. Mais qui lui sera salutaire...

Suite : Cliquez sur le lien ci-dessous!!!
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Vers 1930, une jeune femme part en sanatorium pour soigner une pneumonie. Elle a un « ami de coeur » qui n'attend pas sa guérison et lui annonce par lettre qu'il va se marier avec une autre … mais lui garantit la fidélité de son amitié. Ce court récit reprend la correspondance qu'elle lui écrit sans lui envoyer. Un récit plein de lucidité sur l'amour et ses déceptions, sur la maladie et sa fin inexorable.
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Je viens de dévorer ce livre en moins d'une heure. La narratrice répond à une lettre de rupture avec un discours très moderne et dans lequel on s'identifie facilement. Un de ces textes qui nous marque, nous change un peu.
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