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Critique de umezzu


La nuit de Berlin est annoncé comme rédigée par le digne successeur de Philip Kerr. Encore un après Harald Gilbers ou Luke McCallin ? La seconde guerre mondiale et le régime nazi vus du côté allemand inspirerait-elle les auteurs de romans policiers ?

Philip Kerr a su intéresser au sujet et a inventé le personnage idéal pour le traiter : un policier devenu privé, tout à la fois blasé et impertinent, et les occasions de le confronter avec toutes les organisations nazies et les maîtres du Reich.

Simon Scarrow reste dans la thématique, mais avec un personnage plus réaliste, parfaitement conscient que sa quête de vérité due aux victimes doit s'accommoder du totalitarisme qui s'est mis en place.

L'intrigue se déroule à Berlin au tout début de la seconde guerre mondiale à l'hier 1939. Horst Schenke, inspecteur de police à la Kripo ( lui aussi !), se voit confier par le chef de la Gestapo, Heinrich Müller, l'enquête sur le meurtre d'une ancienne star de cinéma, jetée d'un train après avoir été violée puis frappée à coup de barre de fer. La dame avait il y a quelque temps fricoté avec Goebbels. Quelque soit le résultat de l'enquête Müller et par devers lui son chef Himmler ne pourront que bénéficier de l'arrestation du coupable.
A Schenke d'agir et vite. Schenke n'est pas militant et a refusé de prendre la carte du parti. S'il échoue, malheur à lui…
Avec une petite équipe, rapidement renforcée par un jeune gestapiste, il avance dans son enquête qui s'avère vite concerner en fait plusieurs crimes au mode opératoire identique.

On croirait la trame de la pale figure de Kerr. Et de fait cela y ressemble un peu. Scarrow y rajoute juste un peu de services secrets histoire de corser le tout.

Plutôt bien écrit, bien documenté (Scarrow est historien), ce roman tient la route. Il ne concurrence pas vraiment les aventures de Bernie Günther, mais se place dans un style plus « réaliste ».
Cela en fait plutôt une réussite…
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