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Critique de Kenehan


C'est à l'occasion d'un Masse Critique en 2013 que j'ai découvert pour la première fois le mythe de Gilgamesh, dans le texte, par le biais d'une version proposée par Stephen Mitchell, traduite par Aurélien Clause. Fana de mythologie, le texte m'avait marqué par son incroyable ancienneté, son originalité mais aussi sa proximité avec d'autres mythes par l'emploi de récit communs tel le Déluge.

Tout à la fois j'ai voulu renouer avec ce souvenir de lecture, et m'en remémorer les axes principaux, et ajouter une brique à ma petite collection dans le éditions Librio. L'occasion de découvrir le travail de Léo Scheer. de suite, ce qui frappe, c'est la différence dans l'approche. Là où Stephen Mitchell choisissait la fidélité aux tablettes couplée à une modernisation du récit, Léo Scheer opte directement pour une adaptation. En résulte deux textes résolument différents. Et déjà, ma préférence va pour la fidélité modernisée qui avait cet avantage de préserver des caractéristiques structurelles propres à la mise en récit originelle. Une manière de s'immerger dans un autre temps mais également d'y extraire une forme de clarté absente ici. le Gilgamesh de Scheer m'a paru plus fouilli, plus opaque et plus synthétique et moins épique.

La substance est la même mais le plaisir qui découle des deux versions s'opposent. J'ai bien aimé réviser cette quête vaine de l'immortalité mais sans retrouver le ressenti initial.
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