« Finalement, j'aurais peut-être préféré la mort. Elle peut s'avérer plus douce et libérer d'un fardeau parfois trop lourd à porter. »
Finalement, j’aurais peut-être préféré la mort. Elle peut s’avérer plus douce et libérer d’un fardeau parfois trop lourd à porter.
Il rejoint la page indiquée et corne le coin pour ne pas la perdre. Je ne lui dis rien, mais je déteste quand les gens font ça.
Je me rappelle que pour pratiquer la magie, la concentration et la détermination sont les clefs de la réussite. Je m’accroche à ces deux sentiments qui emplissent ma poitrine. Tel un mantra, je répète ces deux mots dans ma tête.
Le calvaire dure, toujours plus longtemps. Lui ne relève pas le visage et s'évertue à rester de marbre. Aucune plainte, aucun cri, aucune supplique ne franchit ses belles lèvres. Aucune larme ne roule sur ses joues. Néanmoins, son sang frais s'étend déjà sur la mare rouge vermeil qui occupait la pièce avant notre arrivée. Ses muscles se contractent à chaque coup donné, seul signe de la souffrance qu'il endure.