"Je bois en silence mon café
allongé sur la balançoire
et j'écoute le chant de la grenouille cachée
quelque part à la racine des chrysanthèmes
en essayant de me figurer la vitesse à laquelle
passe quotidiennement le train du temps
à travers mon coeur "
De la Roumanie je ne connais pas grand chose et quand je convoque un nom,il me vient aussitôt à l'esprit Emil
Cioran et ses
syllogismes de l'amertume,un "pessimisme jubilatoire " qui transparaît dans le discours poétique de George Schintele.Ses textes sont empreints du "dor",un sentiment intense et indéfinissable, une nostalgie roumaine intraduisible qui enveloppe d'une langueur doucement rythmée par les états d'âme de l'auteur.
Cette palette de sentiments nous parle des saisons,de la perte,du temps qui passe,de la fugacité des choses.
Pour se sentir vivant,il nous offre des mots,des métaphores, au gré du vent,qui réveillent ce qui se cache,tout au fond du fond de notre âme.
Merci à Gabrielle pour ce cadeau et la découverte de ces pierres précieuses.
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