Voilà encore un album que j'avais injustement laissé sur le côté… Un peu effrayé par cette couv et ce bandeau
Lovecraft…
Mais la claque graphique a supplanté mes préjugés. Autant le dire tout de suite, l'univers crée par
Daria Schmitt est impressionnant, porté par un trait fin, précis à l'encre et la plume. Un travail ébouriffant et d'une richesse affolante. le noir et blanc est relevé par des couleurs mettant en évidence ce qui vient du monde obscur…
Car il s'agit de cela. Providence est gardien de parc. Accompagné de son fidèle chat Maldoror, il s'évertue à protéger les visiteurs des apparitions de créatures qu'il est le seul à voir… Une tâche difficile rendue plus compliquée encore par la découverte d'un mystérieux livre…
Un récit sous forme d'hommage à
Lovecraft, une nouvelle de l'auteur est d'ailleurs insérée dans l'histoire, on peut même se demander si Providence n'est pas
HP Lovecraftlui-même, en gardien d'un monde réel qu'il tenterait de protéger de l'autre monde, le caché, le fantastique…
Moi qui ne suis pas forcément un adepte de
Lovecraft, j'ai été emballé par «
le bestiaire du crépuscule » et avant tout fasciné par l'univers représenté par
Daria Schmitt, du grand art !
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