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Critique de isabelleisapure


Il pleut, nous sommes à Paris dans l'église Saint Roch. Alain Delon assis au 1er rang au milieu des membres de la famille lit un texte écrit par Brigitte Bardot les parrains de cinéma de Maria Schneider, partie à l'âge de 57 ans.
C'est par cette scène que Vanessa Schneider débute son récit, hommage à sa cousine, étoile éphémère du cinéma des années 70.
L'auteure revient sur la vie de la comédienne, mal aimée par sa mère qui la met à la porte alors qu'elle avait à peine 15 ans, Maria se réfugie auprès de son oncle et sa tante, les futurs parents de Vanessa.
Son père, Daniel Gélin totalement indifférent à l'éducation de sa fille, l'emmène sur les plateaux de tournage et partage ses nuits « Chez Castel ».

« Tu sors avec ton père et tu continues à l'appeler Monsieur ».

C'est grâce à Alain Delon que la jeune femme décroche ses premières apparitions sur grand écran.
Lorsque Bertolucci lui propose de partager l'affiche avec Marlon Brando, la jeune femme se prend à rêver, mais la réalité est loin d'être rose.
Maria Schneider découvre la brutalité d'un metteur en scène qui l'exploite en la faisant travailler dix heures par jour et lui impose une scène qui n'était pas prévue au scénario et qui brisa la jeune femme à jamais, la plongeant dans la dépression et la drogue.

Vanessa Schneider sait trouver les mots pour faire revivre et réhabiliter sa cousine. A travers son écriture j'ai ressenti toute la tendresse et la compassion qu'elle éprouvait pour Maria.
Outre le milieu du cinéma, l'auteure évoque la famille de Maria et les années qu'elles ont partagées avec une grande complicité malgré leur différence d'âge.
Je suis heureuse d'avoir découvert ce texte qui a su me séduire bien que je ne sois particulièrement attirée ni par le cinéma ni par la rubrique People.
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