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3,94

sur 484 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est stressant, palpitant, saisissant et époustouflant ! J'ai adoré cette univers qui est plein original par la répartition de ses quadrants avec ses spécificités. On souhaite tout du longtemps de l'histoire en apprendre plus dessus : sur leur fonctionnement, leur apparance, le mode de vie... Ce qui est fascinant de découvrir les reines qui sont concerné par ses quadrants.

Je fus aussi happée par le schéma de narration avec c'est différent point de vue et l'ordre où de narration, qui permet à l'autrice de nous surprendre avec une belle fin ouverte qui offre un happy end aux personnages. J'aimerais qu'il est une suite pour découvrir comment cette univers va changer face à cette fin.

L'intrigue ne saisse de nous surprendre, quand l'histoire semble ralentir et se calmer, on a le droit à des rebondissements haut en couleurs. Quand à l'héroïne, c'est un personnage qui n'a rien d'héroïque au début, bien au contraitre -sans être une méchante, mais une anti-héros-. Et au fils des pages, on l'a vois évoluer et on comprend qu'elle change au contact de ce qui arrive mais aussi grâce à Varin, qui change lui aussi à son contact.

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J'ai beau avoir lu ce livre en six jours, j'étais triste de quitter l'histoire une fois le livre fermé. Je me suis attachée à Keralie et à Varin, mais aussi aux reines qui présentent toutes des faces cachées. J'ai bien aimé la forme. L'intrigue était découpée en plusieurs parties et il y avait une alternance de points de vue, ce qui aidait à mieux cerner et à apprécier ou non les personnages.

Si l'univers peut sembler riche et complexe au début, il en devient finalement intéressant et magistral au fur et à mesure de la lecture. J'ai cherché de mon côté qui avait assassiné les reines, et je n'étais pas loin de la vérité ! Je fus scotchée au moment de la révélation tellement je n'y croyais pas.

Si vous recherchez une histoire dans un univers atypique avec des personnages qui vont vous faire voir de toutes les couleurs, des reines courageuses, avec une grosse cuillerée de suspens mélangé à du drame, et avec une pincée d'amour alors je vous la conseille.
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J'avais beaucoup d'attentes concernant ce livre simplement parce qu'il y avait de nombreuses critiques dithyrambique à son sujet et je peux maintenant vous dire que je n'ai pas été déçue. C'est une très bonne découverte avec un univers de haute qualité et une intrigue extrêmement bien construite. le personnage de Keralie est génial, son duo avec Varin est super. Un très bon roman, pas déçue !
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Four Dead Queens est un très bon roman de fantasy dans lequel Astrid Scholte prend vraiment le temps de poser les bases de son univers. le monde de Quadara est ainsi très bien construit et détaillé, une qualité requise, mais pas toujours facile à atteindre, dans ce genre d'ouvrages. J'ai en tout cas beaucoup apprécié ma découverte du royaume de Quadara et de ses habitants. Eh oui, l'autrice nous présente également toute une galerie de très chouettes personnages. Chacun possède un background très complet, de quoi apprendre à les connaître rapidement et s'y attacher. Deux personnages m'ont tout particulièrement séduite. Il s'agit de Keralie qui est le personnage féminin badass par excellence : elle est maligne, intrépide et n'a pas sa langue dans poche. Et puis, il y a Mackiel, le méchant qu'on adore détester, le méchant qui a la classe. J'ai tellement aimé sa manière de s'exprimer, ses intonations, son dédain.

L'histoire se déroule en deux temps. D'une part, on suit l'enquête de Keralie et Mackiel pour découvrir l'assassin des quatre reines. D'autre part, on assiste aux derniers instants des reines juste avant leur meurtre respectifs. Ainsi, même si Astrid Scholte ne nous emmène pas pourtant dans son univers, elle nous le fait découvrir à travers ses représentantes. J'ai également beaucoup aimé la manière dont l'autrice nous montre le poids du pouvoir sur ces quatre femmes qui, chacune à leur façon, tentent d'y échapper. Elles ont chacune leurs secrets, leurs échappatoires, et sont finalement montrées de manière très humaine.

Malheureusement, deux choses m'ont quand même dérangée dans ma lecture. Tout d'abord, Astrid Scholte imagine un monde avec quatre régions et donc quatre populations élevées différemment et chacune dans un but précis. Pourtant, lorsque Varin, le messager éoniste, qui a été élevé pour ne ressentir aucune émotion, commence à fréquenter Keralie, il change du tout au tout en à peine quelques jours. Très vite, il commence à éprouver des émotions et à s'ouvrir davantage. Vu l'éducation très stricte qu'il a reçue, cette transformation m'a semblé trop rapide.

Enfin, je n'ai pas spécialement accrochée au dénouement de l'histoire. Il faut dire qu'à une centaine de pages de l'épilogue, l'autrice laisse présager une possibilité de fin qui aurait été assez sombre, mais que j'aurais trouvée parfaite. À mes yeux, cette fin aurait été la plus logique et aurait justifiée cette « transformation » si soudaine de Varin. Alors, forcément, vu à quel point, j'aurais adoré une telle fin, lorsque celle imaginée finalement par l'autrice est arrivée, j'ai eu un peu de mal à y adhérer. Il n'empêche que Four Dead Queens reste un bon roman de fantasy très bien construit dans son ensemble dans lequel l'autrice nous mène par le bout du nez du début à la fin.
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C'était un livre qui me tenté depuis sa sortie car je trouvais l'intrigue très originale.

Tout d'abord, parlons du titre, Four Dead Queens. Certains on trouvé dommage qu'on annonce dès le titre la mort des Reines mais personnellement ça m'a pas dérangé, j'ai trouvé qu'au contraire ça apporte un côté suspense et mystérieux car l'enjeu principal est de trouver le meurtrier des Reines.

Ensuite au niveau de la forme, j'ai apprécié que les parties avec Keralie soient à la première personne et ceux avec les Reines soient à la troisième personne. Ça met une certaine distance et on comprend que les passages avec les Reines sont surtout là pour mieux comprendre l'histoire et que le fil principal est Keralie

Pour ce qui est de l'histoire et de l'univers, j'ai trouvé Quadrara très originale. Les quatres parties sont vraiment très différents et distincts, on a l'impression qu'en changeant de partie, on change d'époque.
L'intrigue est vraiment très prenante même si j'ai trouvé certains passages un peu long.
Dans l'ensemble, le suspense était là et la fin était belle et bien inattendue.
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Quand j'ai vu la couverture et le résumé j'ai immédiatement su que j'allais aimé ce livre. Dès les premiers chapitres on comprend le monde dans lequel se trouve les personnages. Les chapitres sont assez court et s'enchaînent très vite. L'histoire est vraiment intéressante et on a hâte de savoir la suite.
La fin est surprenante tout en restant cohérente avec l'histoire.
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Four Dead Queens, né sous la plume de Astrid Scholte et paru début mai 2020, nous plonge dans le quotidien de Keralie, la plus habile voleuse des quatre royaumes, du jour même où elle vole quelque chose qu'elle n'aurait jamais dû voler. En touchant l'objet dérobé, elle voit ce qu'elle n'aurait pas dû voir : les meurtre odieux des quatre reines de Quadara. Mais la jeune femme compte bien tirer profit des informations qu'elle possède pour sauver sa peau et rattraper les erreurs de son passé...


D'entrée de jeu, Four Dead Queens a su me séduire par son esthétique. Entre les goodies qui accompagnaient l'envoi du roman - à savoir, quatre cartes représentant chacune une reine de Quadara - et la carte d'un autre genre, géographique cette fois, finement ouvragée qui introduisait le récit, toute la forme s'est mise au service du fond de ce roman.


Très enthousiasmée par le visuel et les promesses d'intrigues bouleversantes qu'offrait de plus le quatrième de couverture, je dois avouer rester un poil "déçue" - quoique le mot est fort - par la conclusion de ce livre. Si l'histoire était en soi riche, très bien écrite, rythmée et originale en son genre, je crois avoir trop attendu l'inattendu, et ma propension à deviner les résolutions m'a encore une fois joué des tours 😅


Je serais d'une mesquinerie sans nom d'oser dire que la finalité de l'intrigue était au final prévisible, car il y avait vraiment de l'idée, mais je suis restée sur une pointe d'insatisfaction en dépit de tout. Je n'ai presque pas été "assez" surprise, mais là encore, j'ai conscience que cela n'engage que moi et mes attentes toujours plus difficiles à satisfaire 🤷‍♀️


Malgré tout, j'ai toutefois sincèrement apprécié le récit en lui-même, en dépit de certaines ficelles de l'intrigue. Les personnages étaient plutôt innovants et je dois dire que j'ai particulièrement adhéré à la personnalité de Keralie. Croiser le chemin d'une personne véritablement indépendante et capable de penser à elle-même avant les autres, c'est suffisamment rare pour être souligné. Je l'ai trouvé agréablement équilibrée, entre ses convictions et ses blessures, et je dois dire qu'à cet égard, la fin de l'histoire m'a là aussi quelque peu déçue puisqu'un peu "moralisatrice" - encore une fois, le mot est un peu fort. Je trouve juste dommage que ce qui faisait de Keralie quelqu'un de si peu ordinaire et forte à la fois, sans être invincible, soit remis en question sous une étiquette un peu simpliste d' "égoïsme" 🤔


La construction du récit gagne par ailleurs beaucoup à cette double narration entre la vie des quatre reines présentées indépendamment et l'immersion dans l'esprit de Keralie. Les pistes se brouillent plus facilement grâce à divers effets de style et ouvrent de nombreux horizons riches en rebondissements, en dépit de tout.


Je pense qu'il y aurait beaucoup à dire à bien des égards sur ce roman, mais j'aurais peur de trop en dire ou pas assez. Il reste en soi un bel ouvrage que je n'hésiterais pas à recommander pour son originalité, mais qui ne m'aura pas entièrement séduite jusqu'au bout des ongles comme je l'espérais tant au départ. La richesse de l'univers et le mal que s'est donné son auteure pour en faire une histoire unique et originale payent tout de même, faisant de ce one-shot un récit qui mérite vraiment à être connu. Plume fluide, intrigue plaisante, personnages hauts en couleurs, et dépaysement total garanti : Four Dead Queens réunit pas mal de cartes dans son arsenal pour vous faire passer un bon moment de lecture 😉


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Le petit mot de la fin 🖋


Ce retour sur le roman « Four Dead Queens » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝


N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉


N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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Four dead queens est un récit en quatre parties, qui nous plonge dans un univers imaginaire particulier. Quadara est divisé en quatre zones bien distinctes, comme expliqué par une magnifique carte en début du roman : Ludia, une patrie qui aime se costumer et rire ; Eonia, un lieu glacé où la technologie règne ; Archia, une île agricole, adepte aux plaisirs simples ; et Toria, un royaume commercial et éclectique. Chacun des royaumes s'avère très différent comparé aux autres. Pourtant, le territoire reste uni grâce aux quatre reines qui règnent à l'unisson tout en protégeant leurs cultures respectives. Bien que l'atmosphère rappelle d'autres univers de fantaisie, l'intrigue nous propulse dans un récit savamment orchestré.

Le titre ainsi que le résumé nous expliquent d'emblée que les quatre reines sont mortes. le grand mystère du roman porte évidemment sur l'identité du ou des assassins et sur leurs mobiles. Les deux premières parties s'enchaînent à la perfection. le lecteur découvre chacune des reines tour à tour avant qu'elles ne se fassent tuer. On apprend ainsi à les aimer alors que l'on sait très bien qu'elles ne survivront pas. Bien que cela soit peu original, le roman nous explique que les règles auxquelles doivent se tenir les reines s'avèrent éprouvantes et inhumaines.

Chaque chapitre les concernant nous plongent dans leur intimité : on y découvre leurs habitudes, leurs doutes, mais surtout leurs terribles secrets, qui vont à l'encontre de tous les préceptes établis. Elles souffrent de leur condition et, malgré notre propension à ne pas plaindre les plus favorisés, nous nous laissons piéger. Nous nous attachons à elle. le roman se joue de nous en nous exposant tous les méfaits des reines, alors que seulement l'un d'entre eux sera utilisé pour expliquer l'identité du coupable par la suite. Four dead queens sait manipuler ses lecteurs.

Il est tout de même dommage que l'auteure révèle l'identité du cerveau avant la toute fin. Une partie du mystère se voit résoudre sans effort particulier et cela diminue notre envie de poursuivre la lecture. Les deux dernières parties s'avèrent plus lourdes à lire, moins prenantes, notamment parce que les chapitres concernant les reines n'existent plus, mais aussi parce que l'on a résolu une part du problème. Dans la partie quatre, certains des chapitres concernent uniquement le cerveau du crime. Loin d'être plaisants, ils font l'apologie d'une personnalité peu attachante, mesquine, cruelle, que l'on aurait souhaité ne jamais connaître plus en détails. Même si les reines s'étaient avérées des personnages plutôt attendus dans l'ensemble, elles possédaient au moins des caractères complexes, ni blanc ni noir, au contraire du complotiste qui personnifie l'idée du méchant classique peu intéressant.

Keralie, notre héroïne, se voit mêlée aux quatre meurtres de manière inattendue. le personnage est intéressant et la narration à la première personne, dans les chapitres la concernant, permet à l'auteure de nous décrire ses pensées les plus profondes. le lecteur découvre une jeune fille meurtrie par son passé, qui a quitté une vie paisible pour un quotidien plus mouvementé, celui de voleur. Les deux premières parties nous dépeignent son histoire, ses interrogations et ses doutes, alors que les deux dernières, plus ancrées dans l'action, manquent cruellement de profondeur. le personnage de Keralie perd de sa substance au fil des parties du texte. Dans les deux premières parties, les chapitres sur Keralie se répètent parfois un peu, rappelant sans cesse ses problèmes personnels, et ses inquiétudes concernant ses parents ou son dernier employeur. L'auteure appuie un peu trop sur les faiblesses du personnage. le lecteur comprend bien que Keralie s'avère à la fois forte et brisée, sans qu'il ne soit nécessaire de le lui rappeler constamment.

Dès le milieu du roman, le lecteur se détache de Keralie, alors que les révélations et rebondissements la concernant n'ont jamais été aussi intenses et essentiels. D'ailleurs, la résolution de l'histoire et de l'enquête est trop rapide et ponctuée de passages peu accrocheurs, comme les révélations du méchant qui gâchent tout. Malgré des choix originaux et inattendus, les dernières pages déçoivent. La réflexion et l'enquête laissent place à l'action et à des passages bien moins profonds. On le voit visuellement : les dialogues remplissent davantage les pages.

Les scènes amoureuses mettant en scène Keralie s'avèrent peu émouvantes. Les dialogues paraissent froids, peu sensibles, tout comme les gestes des protagonistes alors qu'ils manifestent pourtant leur amour. Les scènes du même acabit s'avéraient plus ensorcelantes quand elles concernaient les reines défuntes et leurs amants en tous genres.

Le personnage de Varin, l'acolyte éoniste de Keralie, n'est pas aussi attachant que ce qu'il aurait pu être. Malgré son éducation à la vulcaine de Star Trek, peu encline aux émotions, on le découvre sensible et en proie aux sentiments les plus enfouis. Son passé, sa maladie et sa passion pour la peinture nous fascinent un temps, mais la sauce ne prend malheureusement pas. Il reste bien trop éloigné de notre perception de la vie, et le récit ne prend pas le temps de le mettre en valeur. Il reste souvent dans l'ombre de Keralie.

Four dead queens est une enquête palpitante qui, si l'on enlève la mise en scène inégale, s'avère de qualité, notamment dans ses rebondissements inattendus et ses révélations efficaces. La qualité du récit se détériore sur la fin, mais reste globalement attractive, grâce à un univers prenant, une plume envoûtante et un mystère central palpitant.

[Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de ce roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=49124

J'ai mis la note de : 14/20]
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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      J'ai reçu Four dead queens via une masse critique privilégiée de Babelio, que je remercie au passage. La quatrième de couverture vantait cette nouveauté comme le nouveau Game of throne en version jeunesse. Voilà de quoi me tenter.

     Le roman met en scène Keralie, une jeune voleuse des plus habiles. Mais l'un de ses larcins prend des proportions inattendues : elle découvre l'assassinat des quatre reines de Quadara. Keralie compte bien intervenir et tirer profit des informations qu'elle a, mais pour cela, il lui faudra semer Mackiel, et duper Varin, le messager à qui elle a volé les informations. Une aventure pleine de rebondissements s'ensuit.

      Ce roman invente un Etat inédit gouverné par quatre reines, chacune ayant une partie du pays en charge. le monde politique est dépeint de manière très originale et intéressante : d'une part, nous avons des reines, et non des rois, le pouvoir se transmet exclusivement de mère en fille. Cela apporte un vent de renouveau sur la conception des royaumes et permet de développer une intrigue plus féminine (et féministe!). le partage du royaume en quatre territoires quasiment hermétiques est assez intéressant aussi : chaque partie du royaume a une particularité (le commerce, les nouvelles technologies, les arts ou l'agriculture). Mais en même temps, cela reste glaçant également car les populations sont contraintes de n'utiliser que ce qui provient de leur propre quadrant. Les libertés sont donc limitées, l'accès à la technologie aussi, et cela ne peut que créer l'envie. Nous touchons là à la dystopie du coup, élément renforcé par les manipulations génétiques effectuées par le quadrant spécialisé dans la sciences et les nouvelles technologies, ce qui teinte en plus le roman d'une subtile nuance de science fiction.

     L'intrigue en elle-même est bien pensée. Nous découvrons d'abord des personnages saisissants et intrigants, qui semblent avoir chacun un passé lourd. Voilà de quoi attiser notre curiosité et notre soif de comprendre. Nous assistons sans le savoir à une machination qui nous étonne et nous entraîne sur des fausses pistes. Il est plutôt jouissif de se rendre compte à mi-parcours que ce qu'on pensait réel ne l'était pas vraiment pour ensuite se laisser rattraper par les événements. Cela instaure un sentiment d'urgence après nous avoir fait croire que nous aurions affaire à une simple enquête. La course contre la montre débute alors, les pièges se referment sur leur victime et les autres se débattent pour essayer de s'en sortir, malgré tout. La chute du récit contient tout ce qu'il faut : la résolution des problèmes, les alliés qui se désolidarisent et qui se laissent voir sous leur vrai jour, dans tout leur opportunisme, mais aussi la bouffée d'espoir qui permet de conclure tout cela sur une note positive.

       Les relations entre les personnages créent un vrai plaisir de lire. Dans ce roman, nous retrouvons la complexité des relations humaines : la dissimulation, le mensonge, l'ambition, la naïveté mais aussi la solidarité et la confiance. Les relations entre les personnages sont un puissant ressort qui permet plus d'une fois à l'histoire de changer de cap, d'amorcer un revirement qui dramatise de nouveau le récit. 

      Ainsi, Four dead queens est une très bonne lecture jeunesse. Nous trouvons ici tout ce que nous attendons : une intrigue trépidante, des personnages sympathiques ou détestables, une part d'enquête et des jeux de pouvoir. le tout, servi par une plume fluide et agréable dans un univers complexe et nouveau. Ce roman tient ses promesses sur toute la ligne!
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Four Dead Queens fut véritablement une lecture surprenante ! Four Dead Queens, c'est une fantasy avec des airs de thriller et de dystopie, une histoire puissante qui évoque diverses thématiques et soulève divers enjeux, sur un fond mêlant ambiance historique et futuriste ! J'ai apprécié la diversité présente dans ce roman : nous avons à la fois des personnages à la peau noire et des personnages à la peau blanche, des hétérosexuels et des homosexuels. le roman s'inscrit indéniablement dans la lignée de la littérature féministe et met en avant des personnages forts et indépendants. Enfin, c'est un roman qui s'attache à la fois à la politique et à la vie privée, à la société et à l'individu.
Même si le début a été un peu long car l'auteure a vraiment pris son temps pour contextualiser et nous en dire plus sur cette société très atypique qu'est Quadara, j'ai vraiment apprécié cette lecture ! La plume de l'auteure est fluide, le roman est plein de mystère et les rebondissements n'ont cessé de me tenir en haleine ! le récit est rendu ultra-addictif par l'énorme dose de mystère que l'auteure a inséré dans son histoire ! Les personnages sont attachants et de beaux portraits psychologiques sont aussi dessinés, dépeignant certains traits de caractère de l'être humain très réalistes. Les reines furent mes personnages favoris, et surtout la reine Corra !
Toutefois, ce roman ne fut pas un coup de coeur ! La plume de l'auteure était un peu simple et certains événements ou réactions de personnages manquaient de réalisme (surtout à la fin). La romance entre Varin et Keralie était également travaillée de manière très superficielle.
Mais dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié cette lecture et je vous la recommande chaudement ! J'ai passé un excellent moment de lecture.
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