On est plongé en ouvrant ce livre, sans préavis ni avoir goûté la température de l'eau avec un orteil précautionneux, dans un grand bain bouillonnant de fantaisie, d'imaginaire (ou d'une réalité que tout le monde ne peut pas voir), de musique, de joie, de tragédie, de guerres épiques, de traditions celtes et autres ...
On trouve une galerie de personnages hauts en couleurs mais néanmoins avec leur part de subtilité, d'une grande cohérence, avec aussi, une observation doucement amère d'une métropole comme New-York, qui laisse mourir des gens dans la rue sans même leur apporter des fleurs.
On peut être désarçonné par les premières pages du livre, le temps de lâcher prise et d'accepter l'histoire, qui m'a fait penser par certains aspects (l'un des personnages) à
La Conjuration des Imbéciles de
John Kennedy Toole, oeuvre pas forcément très accessible à tous non plus, mais qui a son fan-club !
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