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Critique de JunoR
[Livre audio lu par Victoria]
J'avais aimé ce livre dans mon enfance, je l'ai "relu" avec plaisir. Mon regard d'adulte y a trouvé en bonus tout un tas de nouvelles informations historiques et culturelles passionnantes que, bien entendu, je n'avais pas du tout identifiées auparavant. Mais en contrepartie, j'ai eu plus de mal à supporter les bondieuseries et toute les valeurs chrétiennes un peu radicales et désuètes portées par ce roman (soumission, dévotion, renoncement, sacrifice, oubli de soi, pauvreté, etc.).
Néanmoins, le gros point faible de ce roman est le rythme, comme souvent avec la Comtesse de Ségur. En effet, au lieu d'alterner les moments truculents des bêtises et déconfitures de Charles avec les minauderies moralisatrices, l'auteur choisit de plutôt les maintenir à part ce qui fait que le derniers tiers du roman change complètement de rythme et d'humeur au point que l'on se demande si on n'a pas changé de livre sans s'en rendre compte. Était-ce la manière de l'époque de faire un livre mixte, avec une partie drôle pour les petits garçons et une partie tendre pour les petites filles? Je m'interroge.
Je terminerai par dire que la lecture de Victoria est agréable (en téléchargement légal et gratuit sur littératureaudio.com) mais que les bruitages, probablement destinés aux enfants, prennent trop de place et ne sont pas nécessaires. Et puis ils sont d'une si piètre qualité qu'autant ne rien mettre plutôt que ça. C'est dommage.
J'avais aimé ce livre dans mon enfance, je l'ai "relu" avec plaisir. Mon regard d'adulte y a trouvé en bonus tout un tas de nouvelles informations historiques et culturelles passionnantes que, bien entendu, je n'avais pas du tout identifiées auparavant. Mais en contrepartie, j'ai eu plus de mal à supporter les bondieuseries et toute les valeurs chrétiennes un peu radicales et désuètes portées par ce roman (soumission, dévotion, renoncement, sacrifice, oubli de soi, pauvreté, etc.).
Néanmoins, le gros point faible de ce roman est le rythme, comme souvent avec la Comtesse de Ségur. En effet, au lieu d'alterner les moments truculents des bêtises et déconfitures de Charles avec les minauderies moralisatrices, l'auteur choisit de plutôt les maintenir à part ce qui fait que le derniers tiers du roman change complètement de rythme et d'humeur au point que l'on se demande si on n'a pas changé de livre sans s'en rendre compte. Était-ce la manière de l'époque de faire un livre mixte, avec une partie drôle pour les petits garçons et une partie tendre pour les petites filles? Je m'interroge.
Je terminerai par dire que la lecture de Victoria est agréable (en téléchargement légal et gratuit sur littératureaudio.com) mais que les bruitages, probablement destinés aux enfants, prennent trop de place et ne sont pas nécessaires. Et puis ils sont d'une si piètre qualité qu'autant ne rien mettre plutôt que ça. C'est dommage.
