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Critique de fabriceverdure


« Aujourd'hui on ne revient pas des portes de l'enfer. »

Nous arrivons après une longue traversée en bateau sur le Brésil, dernière terre d'accueil pour cet écrivain juif Stefan Zweig. Ce sont les derniers moments, de vie, d'errance, de rejet dans ce monde étouffé du nazisme.
Cet exil, il le partage avec sa seconde épouse Lotte, fragile et asthmatique, elle rêvant d'un monde en paix, reportant sans répit d'un an ou 2 de retrouver ses amis à Vienne et sa famille en Pologne.
Carnaval, bal, jungle, Rio sur fond de mauvaises nouvelles, même si les américains interviennent en Europe à ce conflit, Stefan ne croit pas à un avenir serein et se sent cerné et perdu, au point d'en finir de vivre et de mourir avec sa femme.
Cette bd, écrite d'après le roman de Seksik est magnifique par toutes ses planches à l'aquarelle, ses tons chauds, et gagne en poésie par son graphisme délavé.

Triste de quitter cette histoire si bien décrite et pourtant en connaissant d'avance la fin de ce héros de la plume, j'ai passé un agréable moment et découvert cette fin de vie que j'ignorais de cet auteur.
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