AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de viou1108_aka_voyagesaufildespages


Il était une fois un jeune chiot qui se perdit dans les forêts d'Araucanie au Chili, et qui faillit mourir de froid, enseveli dans la neige. Un jaguar le sauva, le recueillit dans sa tanière, puis le mena auprès des Indiens Mapuche, les Gens de la Terre, qui pourraient mieux s'occuper de lui.

Et ainsi fut-il. le chiot, baptisé Afmau (loyal, fidèle, en mapuche) grandit aux côtés d'un petit d'homme, Aukamañ, et ces deux-là devinrent inséparables, des quasi-frères. Ils vivaient paisiblement au milieu de la tribu, en harmonie avec la nature.

Et puis un jour, des hommes venus de loin décidèrent de confisquer les terres des Mapuche. Cruels et sans âme, ils tuèrent le grand-père d'Aukamañ, qui était le chef de la tribu et qui avait osé protester, et ils emmenèrent Afmau avec eux.

Depuis son enlèvement, Afmau, résigné, est au service de ces hommes sans âme. le temps a passé, mais il n'a jamais oublié son amitié avec le petit d'homme, ni les odeurs de leur forêt, du miel, de la farine et de la laine brute.

Alors, des années plus tard, quand ses maîtres l'ont obligé à pourchasser un fugitif indien, Afmau s'est mis en chasse. Mais quand il s'est rendu compte que celui qu'il traquait n'était autre qu'Aukamañ, son frère homme, le vieux chien a tout tenté pour le sauver de ses poursuivants, faisant ainsi honneur à son nom mapuche.

Racontée par Afmau lui-même, cette "Histoire d'un chien mapuche" est un conte un peu triste, un peu désespérant, qui met l'accent sur l'amitié, la fidélité, le respect de la nature et des traditions autochtones, en butte à la cupidité, la brutalité et l'incompréhension des néo-colons.

Des thèmes et des valeurs chers à cet immense conteur qu'était feu Luis Sepúlveda, qui rend une fois de plus hommage à un monde en voie de disparition, à la Terre mère et à la Nature.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          522



Ont apprécié cette critique (50)voir plus




{* *}