-Les américains, nos généraux...Nos chefs, ils sont tous partis...J'ai comme un goût de cendre dans la bouche...Je n'ai plus de famille à défendre...Qu'est-ce qu'il me reste à faire ?
-Moi, je reste parce que je n'ai pas confiance en eux, les communistes ! Nous savons tous ce qui se passe de leur côté !...Il n'y a que les politiciens et les occidentaux qui ne veulent rien savoir.
Ils allaient tous apprendre de leurs nouveaux maîtres que "la ville est mauvaise et que l'homme doit apprendre qu'il nait du grain de riz". Pour les khmers rouges "l'homme vicié par un régime corrompue ne peut être changé. Il doit être retranché physiquement de la communauté des purs, jusqu'au dernier de la lignée. Couper un mauvais plant ne suffit pas, il faut le déraciner. Tu ne perds rien à le perdre. Tu ne gagnes rien à le garder".
Cela restera à tout jamais collé dans ma tête, l'odeur de la mort.