>
Critique de bdelhausse
Jean-claude Servais signe avec le jardin des glaces une BD assez atypique par rapport à l'ensemble de son oeuvre. Pourtant, on a globalement les ingrédients habituels. On a la nature, des histoires d'amour, des relations abruptes entre personnes, quelques non-dits... et l'auteur ajoute à cela un peu d'écologie, au sens noble du terme. Pour peu, je mettrais une majuscule à écologie, tiens, car Jean-Claude Servais met tout son humanisme dans cette cause. Et qu'elle constitue finalement la trame de la BD: on va retracer le périple de deux aventuriers modernes qui envisagent de traverser le pôle nord d'est en ouest, en ralliant la Sibérie au Canada.
On va penser (et Jean-Claude Servais s'en explique en fin de tome) à Alain Hubert, explorateur belge, à l'origine de la station Princesse Elisabeth située en Antarctique. C'est l'occasion pour l'auteur de mettre un grand coup de projecteur sur le réchauffement climatique. Nous sommes en 2008... que de temps perdu, clairement. Il le fait de deux manières: d'une part via la traversée du pôle (fonte des glaces, etc.) par Arnold Francart, et d'autre part via le journal que tient cet explorateur à la retraite, et mourant, et qui rend compte de toutes les avancées de son potager.
On démarre avec la visite d'une jeune étudiante à Arnold Francart. Il est malade, l'étudiante est reçue par Mathilde, la femme de Francart. On découvre assez vite que Mathilde entend bien tenir tout visiteur à distance de son mari. Elle est plus jeune que lui. On va ainsi passer du temps présent au passé, entre la fin de vie dans le potager et la dernière expédition d'Arnold Francart avec un jeune homme impétieux et déterminé, mais qui périra sous les coups d'un ours polaire. C'est la version officielle.
Jean-Claude Servais va nous promener entre semis, expédition polaire, histoire de coeur, quête de vérité et vengeance, dans un cocktail assez bien réussi. le trait est particulièrement fin et précis. Par contre, mention passable pour la couverture qui donne un air malsain au personnage principal, ce qui ne me semble pas pertinent.
On va penser (et Jean-Claude Servais s'en explique en fin de tome) à Alain Hubert, explorateur belge, à l'origine de la station Princesse Elisabeth située en Antarctique. C'est l'occasion pour l'auteur de mettre un grand coup de projecteur sur le réchauffement climatique. Nous sommes en 2008... que de temps perdu, clairement. Il le fait de deux manières: d'une part via la traversée du pôle (fonte des glaces, etc.) par Arnold Francart, et d'autre part via le journal que tient cet explorateur à la retraite, et mourant, et qui rend compte de toutes les avancées de son potager.
On démarre avec la visite d'une jeune étudiante à Arnold Francart. Il est malade, l'étudiante est reçue par Mathilde, la femme de Francart. On découvre assez vite que Mathilde entend bien tenir tout visiteur à distance de son mari. Elle est plus jeune que lui. On va ainsi passer du temps présent au passé, entre la fin de vie dans le potager et la dernière expédition d'Arnold Francart avec un jeune homme impétieux et déterminé, mais qui périra sous les coups d'un ours polaire. C'est la version officielle.
Jean-Claude Servais va nous promener entre semis, expédition polaire, histoire de coeur, quête de vérité et vengeance, dans un cocktail assez bien réussi. le trait est particulièrement fin et précis. Par contre, mention passable pour la couverture qui donne un air malsain au personnage principal, ce qui ne me semble pas pertinent.
