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Critique de CalouRmn


Conseil aux lecteurs : il est préférable de découvrir cette trilogie dans l'ordre de parution.
Norillag est la suite de Internato, le 1° opus de Céline Servat sur la face cachée de certaines familles françaises aisées et leurs desseins aussi sombres que tortueux… Il est suivi d'un 3° opus : Alambre.
Norillag est le nom donné par les habitants de Norilsk en Sibérie au camp destiné aux opposants politiques et autres « criminels » sous le régime soviétique… sachant qu'un simple regard (ou une absence de regard !) pouvait vous faire basculer dans le statut d'opposant ou de criminel…
Hanté par les révélations consécutives à son séjour en Argentine dans un lycée « très spécial », Gustave se remet mal de cet épisode (cf Internato). Aux côtés de Nada, qui a vécu les mêmes journées éprouvantes en Argentine, il se terre dans un minuscule appartement parisien, tentant de subvenir à ses besoins avec un travail « casse-croute » car il ne veut plus avoir le moindre contact avec sa famille, et particulièrement son père.
Sa relation avec Nada se heurte à sa descente aux enfers, au point qu'il la quitte et retrouve sa « vie d'avant »… son père en moins !
Sa quête de ses origines nous entraine dans le camp de Norillag où est né son vrai père Volodia dont il a retrouvé le journal bien caché dans le bureau de celui qu'il pensait être son géniteur.
3 chapitres successifs :
- le retour en France de Gustave et Nada et leur court chemin ensemble,
- le journal de Volodia et sa vie dans le camp de Norillag,
- Les retrouvailles de Gustave et Nada et leur périple pour tenter de retrouver la trace de sa mère.
Comme dans le roman précédent de Céline, il m'a manqué quelques descriptions pour être totalement en immersion dans cet univers et en phase avec les personnages.
J'ai cependant été plus happée par ce retour vers le terrible passé dans les camps soviétiques que par le « lycée de l'horreur » en Argentine. Pour moi, Céline Servat est montée d'un cran avec ce second opus et le résultat frôle le coup de coeur 😊 La suite n'attendra pas aussi longtemps dans ma monumentale PAL ! (Alambre)
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