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Critique de lalahat
Michael, 37 ans, vit à Londres. Il est violoniste et joue dans le Maggiore Quartet avec Helen, à l'alto, Piers, au premier violon, Billy, au violoncelle, lui-même est deuxième violon. Il habite un appartement au 8ème étage à Archangel Court. La symbolique est évidente, Michael, en musique, côtoie les anges du ciel. Dans la vie, il en est autrement. Il a étudié à Vienne où il a rencontré son premier et véritable amour, Julia Mc Nicholl. Il ne peut l'oublier, mais entretient malgré tout une relation avec la jeune française, Virginie, une élève dont il n'est pas amoureux. Elle a 21 ans et est musicienne aussi.
C'est le romantique Schubert qui accompagne l'ouverture du roman de façon joyeuse, avec La truite. Il est le compositeur de prédilection du quatuor. le morceau occupe une place centrale dans l'histoire. L'auteur décrit très bien les relations animées au sein de la formation musicale où chacun a sa personnalité. Ils arrivent toutefois à fusionner parfaitement. La musique permet un oubli de soi. C'est en revanche Bach, avec une partita, beaucoup plus cérébral, qui fait l'objet des leçons de Virginie.
Je découvre Vikram Seth, écrivain indien (Bengali) célèbre. Il est poète et a écrit trois romans. An Equal Music est le deuxième. Il est dédié au violoniste Philippe Honoré, dont il a partagé la vie pendant 10 ans. Envoyé en Angleterre, puis aux États-Unis, pour suivre ses études, Vikram Seth évolue dans un environnement cosmopolite. Son écriture poétique se caractérise par une agréable fluidité, un humour assez subtil dans les dialogues, et beaucoup de sensibilité. Il est profond dans la peinture de ses personnages. Il ne néglige pas les évocations de figures secondaires comme le concierge Rob ou le chat Zsa-Zsa chez le père. Il crée ainsi une atmosphère sympathique avec une réelle authenticité. Vikram Seth aborde les problèmes de la vie des musiciens dans toutes leurs dimensions, affective, financière, amoureuse, sociale. Certains passages techniques sont assez difficiles pour ceux qui ne sont pas musiciens.
La vie de Michael est animée par la quête de son amour perdu, et par d'autres quêtes plus triviales comme celle d'un vinyle. Une opportunité se présente pour le Maggiore Quartet. Celle d'enregistrer, alors qu'ils n'ont encore réalisé aucun disque. Mais les difficultés sont nombreuses. Vont-ils pouvoir le faire? Parallèlement à cela, la relation de Michael et Julia peut-elle avoir sa place dans leur vie? L'auteur ménage du suspense dans le récit et l'anime de quelques rebondissements.
Il y a une sorte de précarité, ou d'impermanence, qui menace Michael. le violon, Tononi, ne lui appartient pas. C'est un instrument de grande valeur que lui a prêté une voisine et amie de Rochdale, Mrs Formby. Il pourrait un jour être privé de son violon comme il l'a été de Julia. Ainsi, le bonheur de Michael ne peut que s'inscrire dans quelques moments de grâce. Tout comme son compositeur préféré, Schubert, il ne parvient pas à trouver de sérénité dans sa vie amoureuse. Mais la musique ne contient-elle pas, comme la vie, autant de souffrances que de joies? Et c'est bien la musique qui prime avant tout dans ce roman de Vikram Seth.
C'est le romantique Schubert qui accompagne l'ouverture du roman de façon joyeuse, avec La truite. Il est le compositeur de prédilection du quatuor. le morceau occupe une place centrale dans l'histoire. L'auteur décrit très bien les relations animées au sein de la formation musicale où chacun a sa personnalité. Ils arrivent toutefois à fusionner parfaitement. La musique permet un oubli de soi. C'est en revanche Bach, avec une partita, beaucoup plus cérébral, qui fait l'objet des leçons de Virginie.
Je découvre Vikram Seth, écrivain indien (Bengali) célèbre. Il est poète et a écrit trois romans. An Equal Music est le deuxième. Il est dédié au violoniste Philippe Honoré, dont il a partagé la vie pendant 10 ans. Envoyé en Angleterre, puis aux États-Unis, pour suivre ses études, Vikram Seth évolue dans un environnement cosmopolite. Son écriture poétique se caractérise par une agréable fluidité, un humour assez subtil dans les dialogues, et beaucoup de sensibilité. Il est profond dans la peinture de ses personnages. Il ne néglige pas les évocations de figures secondaires comme le concierge Rob ou le chat Zsa-Zsa chez le père. Il crée ainsi une atmosphère sympathique avec une réelle authenticité. Vikram Seth aborde les problèmes de la vie des musiciens dans toutes leurs dimensions, affective, financière, amoureuse, sociale. Certains passages techniques sont assez difficiles pour ceux qui ne sont pas musiciens.
La vie de Michael est animée par la quête de son amour perdu, et par d'autres quêtes plus triviales comme celle d'un vinyle. Une opportunité se présente pour le Maggiore Quartet. Celle d'enregistrer, alors qu'ils n'ont encore réalisé aucun disque. Mais les difficultés sont nombreuses. Vont-ils pouvoir le faire? Parallèlement à cela, la relation de Michael et Julia peut-elle avoir sa place dans leur vie? L'auteur ménage du suspense dans le récit et l'anime de quelques rebondissements.
Il y a une sorte de précarité, ou d'impermanence, qui menace Michael. le violon, Tononi, ne lui appartient pas. C'est un instrument de grande valeur que lui a prêté une voisine et amie de Rochdale, Mrs Formby. Il pourrait un jour être privé de son violon comme il l'a été de Julia. Ainsi, le bonheur de Michael ne peut que s'inscrire dans quelques moments de grâce. Tout comme son compositeur préféré, Schubert, il ne parvient pas à trouver de sérénité dans sa vie amoureuse. Mais la musique ne contient-elle pas, comme la vie, autant de souffrances que de joies? Et c'est bien la musique qui prime avant tout dans ce roman de Vikram Seth.
