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Critique de doctorglitch5ghz


Il aura fallu 4 tomes pour qu'enfin j'puisse avoir une idée de ce a quoi m'attendre avec Donjon dans ses 3 temporalités majeur, sans prendre en compte les dernières temporalité Antipodes qui en sont a leur début ni au spin off Monsters et Parade qui arriveront bien plus tard dans ma lecture, et ce que je pensait imprévisible et un virage a 90° osé avec Crépuscule (que je pense toujours) en faite c'est également ce qui ce passe avec ce Potron-Minet on est encore sur une narration et une vision de l'univers très différente mais a nouveau parfaitement pensé.

Dans l'époque Potron Minet on ce situe cet fois bien avant Zénith et la création du Donjon, ce dernier n'en étant même pas encore un projet mais une maison d'un sénéchal et de sa famille qui est néanmoins présenté avec une formulation similaire au Donjon dans Zénith

"Une tour grise visible a trois heures de marche"

a la place de

"Quatre tours noires dont la plus haute est visible a dix jours de marche"

On devine facilement de par son design, la maison de son père et même plus tard le chapeau de son oncle qu'on suis un jeune Gardien (Hyacinthe de son vrai nom) a l'époque ou il était bien plus gentil, altruiste et rêvant d'aventures (contexte oblige) de cape et d'épée, c'est d'ailleurs comme ca qu'on pourrait qualifier ce tome: une BD de cape et d'épée tendance super-héros avec l'origin story et la recherche d'un nom de justicier agrémenté d'une sous-intrigue politique, l'action se passant dans la capitale Antipolis un lieu tentaculaire semblant gigantesque et sans fin ou vont ce tramé plusieurs magouilles lié a un carnaval ou l'on voudrait bruler une géante pour l'occasion.
Et je parle de l'intrigue de la géante mais ce n'est qu'une des nombreuse intrigue du tome certaines résolu et d'autre en suspend pour la suite, que ce sois Hyacinthe ce cherche une place dans ce milieu d'homme politique crapuleux, l'adoption de son identité de justicier, les magouilles de Jean-Michel, la rencontre avec les lutins, le personnage d'Alexandra, le carnaval et l'arbolesse, Sfar et Trondheim on réussis a écrire avec les 48 pages habituel une histoire dense tout en évitant une sensation de rush l'histoire avance fluidement et aucune page ne la freine.
Bien qu'assez sérieuse cet époque de Donjon laisse tout de même une place a l'humour moins cartoon et absurde que dans Zénith et majoritairement basé sur le décalage entre la personnalité de Hyacinthe et les habitant d'Antipolis l'un étant lumineux et les autres étant au choix escroc, manipulateur ou égoïste.

A la partie graphique on trouve un certain Christophe Blain il amène dans Donjon une style graphique qui joue beaucoup sur les hachures et le "surréalisme", il suffit de voir les décor d'Antipolis les rues et les bâtiments ce torde dans tout les sens et les hachure plus ou moins épais la rendent absolument menaçante de jour comme de nuit en extérieur comme en intérieur, certaine case comme celle ou l'on découvre l'arbolesse a la page 25 en deviennent magnifique avec le mélange du dessin de Blain et des couleurs de Walter jouant avec le marron/noir/gris offrant une une image crasseuse a la ville, c'est aussi accueillant que Yharnam, notons aussi le personnage d'Alexandra qui en plus d'être un personnage d'assassin intriguant a un traitement similaire a la ville pour ressortir la facette menaçante du personnage: un corp long au ligne branlante, un visage sans bouche et fixe régulièrement dans l'ombre ne laissant apparaitre que ses yeux jaune et figé, ne rentrant pas intégralement dans la plupart de ses cases et apparaissant a des moment inattendu tout au long de la BD ce qui participe a montré que la ville est grouillante de vie et qu'il vaut mieux faire confiance a quasi personne si on vient de l'extérieur.

Ce premier tome de Potron-Minet ce sépare du Donjon pour proposé une histoire "dans son coin" (encore que l'amitié de Hyacinthe avec les lutins sonne comme une piste pour le futur sur les début de relations avec les montres qui peupleront le donjon) au style graphique marquant, l'impression de changé d'époque en même temps que de bande dessiné est présente ce qui montre une des grande force de Sfar et Trondheim sur cet saga: pouvoir la faire muté a plusieurs reprises pour raconté quasiment tout ce qu'ils veulent.

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