>
Critique de Phoenicia
Ce préquel du Prieuré de l'oranger fut pour moi, à l'instar du premier, un coup de coeur. On y retrouve les mêmes forces. Je pense qu'on y retrouver également les mêmes faiblesses.
Lu en LC durant tout le mois de mai, j'ai su ainsi apprécier ma lecture, savourer partie après partie, le livre étant divisé en 4 parties avec un épilogue.
Pour la lecture de ce préquel, je conseillerais d'avoir la lecture du Prieuré de l'oranger en tête. Je sais que ça m'a un peu manqué même si tout revient vite. Idem, je conseille de lire la chronologie du titre initial, ça permet un petit résumé sur la situation. Un exemple tout bête, je ne me rappelais pas qu'il n'y avait pas toujours eu des Wyrms et la peste draconique. Ils sont apparus bien après que le Sans-Nom soit "vaincu" une première fois. Lire la chronologie, en revanche, a tendance à t'en dire plus que tu ne voudrais sur la fin mais si tu as à l'esprit le Prieuré de l'oranger, c'est pareil. Enfin dernier conseil : s'imprégner de la carte, indispensable...
En effet, nous avons ici un univers, foisonnant que l'on peut aisément deviner avec la briquasse que cela représente. le coussin de lecture a été mon meilleur ami ce mois-ci! Nous avons tout un monde avec sa géographie propre et ses modes de gouvernement. Ses territoires ont des religions très différentes, mais liées cependant. Des mythes ancestraux qui ont leur importance. Des magies qui peuvent avoir différentes formes, entre l'astren et le siden, là aussi très liées aux croyances et aux légendes.
On peut peut-être reprocher des longueurs mais pour moi la richesse de l'univers compense largement ce fait. D'autant que j'ai plutôt eu la sensation d'une montée en tension progressive entre les différentes parties.
Pour les personnages, nous avons ici aussi de multiples personnalités qui chacun apporte à l'histoire. Commençons par Glorian, reine d'Inys, qui se sent enfermée dans sa condition, réduite à son utérus et qui doit pourtant s'affirmer face au péril qu'affronte son peuple. J'ai beaucoup aimé son évolution, passant d'adolescente un tantinet geignarde à celle d'une Reine guerrière, qui endosse ses responsabilités et le fait bien.
Nous avons Dumai pour l'est, bâtarde des Noziken, en proie aux intrigues de cour et première dragonnière depuis un moment. Une personnalité douce et responsable que j'ai suivi avec plaisir. Tuva reste ma grande préférée : guerrière farouche du Prieuré, touchée par la perte de son enfant.
Enfin, nous avons Wulf, orphelin au passé mystérieux et guerrier de son état, aux valeurs profondes et à la grande sincérité.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment le personnage de Canthe . Nikeya est également un personnage que j'aime beaucoup, de part l'aspect manipulation qui émane d'elle. Quant à Siyu, elle reste peut-être le personnage que j'ai le moins apprécié.
A l'énumération de ses personnages, on se rend compte qu'il y a un effet "Girl power" très présent et assumé par l'autrice. Pour le coup, j'aurai aimé un meilleur équilibre, même si je comprends le parti-pris.
Autre prise de position de l'autrice : une représentation très importante. Outre la couleur de peau et l'âge ( Tuva ayant quand même la cinquantaine, ce n'est pas un âge très fréquent pour les protagonistes), Samantha Shannon s'efforce d'intégrer dans ses propos le spectre LGBTQIA+, que ce soit sur la question de genre comme la question d'orientation sexuelle.
La fin, comme toute fin d'un préquel, ne peut qu'être une conclusion douce-amère. Connaissant la suite, on sait que ce ne peut être qu'un happy ending mitigé. Malgré cet épilogue "doux-amer", je le trouve parfait, jusqu'à la dernière ligne.
Samantha Shannon n'exlue pas d'écrire d'autres titres dans cet univers. Une perspective qui me réjouit. Je les attends de pied ferme et en attendant je m'en vais découvrir son autre série : Bones seasons.
Lu en LC durant tout le mois de mai, j'ai su ainsi apprécier ma lecture, savourer partie après partie, le livre étant divisé en 4 parties avec un épilogue.
Pour la lecture de ce préquel, je conseillerais d'avoir la lecture du Prieuré de l'oranger en tête. Je sais que ça m'a un peu manqué même si tout revient vite. Idem, je conseille de lire la chronologie du titre initial, ça permet un petit résumé sur la situation. Un exemple tout bête, je ne me rappelais pas qu'il n'y avait pas toujours eu des Wyrms et la peste draconique. Ils sont apparus bien après que le Sans-Nom soit "vaincu" une première fois. Lire la chronologie, en revanche, a tendance à t'en dire plus que tu ne voudrais sur la fin mais si tu as à l'esprit le Prieuré de l'oranger, c'est pareil. Enfin dernier conseil : s'imprégner de la carte, indispensable...
En effet, nous avons ici un univers, foisonnant que l'on peut aisément deviner avec la briquasse que cela représente. le coussin de lecture a été mon meilleur ami ce mois-ci! Nous avons tout un monde avec sa géographie propre et ses modes de gouvernement. Ses territoires ont des religions très différentes, mais liées cependant. Des mythes ancestraux qui ont leur importance. Des magies qui peuvent avoir différentes formes, entre l'astren et le siden, là aussi très liées aux croyances et aux légendes.
On peut peut-être reprocher des longueurs mais pour moi la richesse de l'univers compense largement ce fait. D'autant que j'ai plutôt eu la sensation d'une montée en tension progressive entre les différentes parties.
Pour les personnages, nous avons ici aussi de multiples personnalités qui chacun apporte à l'histoire. Commençons par Glorian, reine d'Inys, qui se sent enfermée dans sa condition, réduite à son utérus et qui doit pourtant s'affirmer face au péril qu'affronte son peuple. J'ai beaucoup aimé son évolution, passant d'adolescente un tantinet geignarde à celle d'une Reine guerrière, qui endosse ses responsabilités et le fait bien.
Nous avons Dumai pour l'est, bâtarde des Noziken, en proie aux intrigues de cour et première dragonnière depuis un moment. Une personnalité douce et responsable que j'ai suivi avec plaisir. Tuva reste ma grande préférée : guerrière farouche du Prieuré, touchée par la perte de son enfant.
Enfin, nous avons Wulf, orphelin au passé mystérieux et guerrier de son état, aux valeurs profondes et à la grande sincérité.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment le personnage de Canthe . Nikeya est également un personnage que j'aime beaucoup, de part l'aspect manipulation qui émane d'elle. Quant à Siyu, elle reste peut-être le personnage que j'ai le moins apprécié.
A l'énumération de ses personnages, on se rend compte qu'il y a un effet "Girl power" très présent et assumé par l'autrice. Pour le coup, j'aurai aimé un meilleur équilibre, même si je comprends le parti-pris.
Autre prise de position de l'autrice : une représentation très importante. Outre la couleur de peau et l'âge ( Tuva ayant quand même la cinquantaine, ce n'est pas un âge très fréquent pour les protagonistes), Samantha Shannon s'efforce d'intégrer dans ses propos le spectre LGBTQIA+, que ce soit sur la question de genre comme la question d'orientation sexuelle.
La fin, comme toute fin d'un préquel, ne peut qu'être une conclusion douce-amère. Connaissant la suite, on sait que ce ne peut être qu'un happy ending mitigé. Malgré cet épilogue "doux-amer", je le trouve parfait, jusqu'à la dernière ligne.
Samantha Shannon n'exlue pas d'écrire d'autres titres dans cet univers. Une perspective qui me réjouit. Je les attends de pied ferme et en attendant je m'en vais découvrir son autre série : Bones seasons.
