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Citations sur Mon territoire (73)

Une promesse de lui, c'est pire qu'une menace : c'est le genre d'individus qui les tient.
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Il y aura des nuits où je ne rentrerai pas à la maison à l’heure prévue. Des nuits où Will se demandera si je reviendrai vivante. Des nuits ou je pourrais pas tout lui raconter, où il m’aidera à nettoyer le sang.
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(note de l'auteure en fin de roman)
Les personnages néonazis représentés dans ce livre correspondent aux stéréotypes que l'on associe généralement aux suprémacistes blancs dans notre société : un homme sans éducation, pauvre, délinquant, dans un milieu rural. (...)il serait irresponsable de ne pas souligner que ce type d'individus ne représente qu'une facette de la peste suprématiste blanche profondément ouvertement et insidieusement enracinée dans notre pays et notre société.
Il n'y a pas que les hommes blancs ruraux qui portent des tatouages de swastikas, qui adoptent ces croyances haineuses et les appliquent. Il peut s'agir d'un collègue. D'un voisin. D'un membre de votre famille.Du politicien pour lequel vous avez voté. Du fils des voisins, ce jeune garçon bien habillé qui tond votre pelouse. Cette haine ne se limite pas au Sud, ni aux régions rurales minées par la pauvreté de ce pays. Elle est partout, un poison cousu dans la matière même de ce pays ; sa fondation, son passé et son présent. Et il faut la combattre, la dénoncer et l'éradiquer partout, en particulier lorsque vous bénéficiez de la puissance conférée par le privilège blanc, comme moi.
Tess Sharpe
(J'ajouterai juste : bon courage !)
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On y est.
Il faut que je prouve, sans plus attendre, qui je suis.
Ca va décider de tout. Si je suis faible. Si je suis forte. Si je suis digne de faire la loi.
Je respire un grand coup et j'ouvre le coffre.
J'en sors Luke par la peau du cou, et le jette à genoux sur la route devant le demi-cercle formé par les Sons. Ils m'observent, silencieux, prêts à juger, tandis que je m'avance.
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J'ai huit ans (...) Ça fait trois semaines et demie que maman est morte, et déjà mes paumes sont gercées par l'escalade. J'ai des croûtes sur les genoux de la fois où je suis tombée du grand séquoia près de la rivière. Mes doigts sont tachés de jus de mûres et mes bras griffés par les ronces. Mes poches se gonflent des trésors que je trouve dans la forêt – des choses qu'elle aurait aimées : des plumes de geai bleu et des cailloux lisses parfait pour faire des ricochets, un gland éclaté qui ressemble à un visage.
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J'ai huit ans (...) J'aime les bois. Ils sont à la fois très bruyant et très silencieux, la bande-son et la berceuse de ma vie, d'aussi loin que je me souvienne. Lorsque j'escalade les grands chênes, me hissant de toutes mes forces, lorsque je me cramponne, saute et me balance le long des branches et de l'écorce tel un écureuil, je suis forcée de faire attention, sans quoi je risquerais de glisser et de tomber. Quand je grimpe, je n'ai pas à penser à l'absence de maman. Ni à papa, qui ne sait plus que tempêter dans un nuage de whisky, nettoyant ses fusils en marmonnant des imprécations contre les Springfield en réclamant du sang.
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J'ai huit ans (...) Parfois je pleure, parce que maman me manque. Parfois je ne peux pas m'en empêcher.
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J'ai huit ans (...) Je passe beaucoup de temps dans les bois ; je me perche dans les abris de chasse au cerf pour jouer ou je grimpe aux arbres pour voir jusqu'à quelle hauteur je peux arriver sans l'aide de personne.
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J'ai attendu. J'ai écouté. Et j'ai appris. J'ai appris la leçon la plus importante : même l'homme qui t'aime, qui a consacré sa vie à t'élever pour faire de toi une femme puissante, cet homme te sous-estimera comme c'est pas permis, rien que parce que tu es une femme.
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Je deviendrai un murmure inquiet dans la nuit. Une rumeur que seuls les courageux viennent chercher. Une silhouette floue, dans les bois, qui protège les siens, qui garde la terre.
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