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J'ai beaucoup aimé les histoires et l'écriture. Au début j'étais un peu surprise. Je ne me sentais pas interpellée. Phrases courtes, descriptions sobres, mais l'expression des sentiments des personnages et les atmosphères sont justes et sans détails inutiles, un peu à la manière des haikus. C'est vraiment très beau, comme une poésie qui s'enchaine dans un rythme scandé par le vécu des personnages. L'histoire se suit, un peu comme un roman tout en étant dans une forme différente de celle que l'on rencontre puisqu'elle est divisée en 5 petits récits. Ce qui est surprenant c'est que ces récits ont été faits au rythme de un par an. L'auteur nous dit qu'elle n'avait pas l'intention d'en faire un roman complexe qui s'inscrit au sein de plusieurs générations. Mais finalement les personnages l'habitaient au point de les revisiter et de les rattacher les uns aux autres. Elle désirait les faire évoluer dans une famille et dans une société plus large qui n'est pas sans passer sous une analyse plus critique. Des histoires qui font réfléchir et décrivent la réalité de ce Japon avec ses mentalités et ses coutumes parfois fermées.

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C'est un méandre de la déambulation sur Babelio qui m'a amenée à lire la critique de MahaDee et à me lancer dans la lecture de l'intégrale de Aki Shimazaki: le poids des secrets. Je ne vais pas résumer ces courts romans car cela ne présente pas d'intérêt et que cela a déjà été fait, chacun d'eux apportant un éclairage particulier sur un pan d'une l'histoire familiale, avec un angle et un point de vue différent à chaque fois, chaque roman venant compléter le précédent, à la manière d'un patchwork polyphonique. C'est d'ailleurs un très intéressant procédé littéraire que je n'avais encore jamais expérimenté. On se laisse embarquer dans cet étrange pays qu'est le japon, à la fois discipliné et complexe, moderne et archaïque, plongeant dans l'intimité de personnages naïfs et attachants, sincères et pudiques, victimes du poids du secret. "Hamaguri" m'a particulièrement plu, où l'on suit Mr Aoki dans sa"compagnie", une grande entreprise pour laquelle il travaille sans compter ses heures. le lecteur y découvre le fonctionnement étonnant de la société japonaise, la soumission des employés dévoués à leur entreprise, la pression exercée par les parents sur le destin conjugal de leurs enfants, les tensions, les rigidités d'une société très policée et corsetée. On y découvre que le féodalisme social broie encore les destins individuels...
Si l'on aime la délicatesse et la pudeur de l'écriture nippone, cette pentalogie est à découvrir sans tarder.
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Je n'aurais jamais été de moi-même vers cette littérature japonaise. C'est justement cela qui fait le plaisir et la richesse des lectures partagées : découvrir et faire découvrir ses bonheurs de lecture, alors un grand merci à Catherine pour m'avoir conseillé et prêté LE POIDS DES SECRETS d'Aki SHIMAZAKI, une pentalogie qui se décline en cinq volumes que sont TSUBAKI, HAMAGURI, TSUBAME, WASURENAGUSA et HOTARU.

J'avoue avoir eu du mal à accrocher avec le premier tome. Il faut dire que je sortais du dernier GRANGE, et le grand écart entre le style de l'auteur de CONGO REQUIEM et celui d'Aki SHIMAZAKI a nécessité un certain échauffement... Je trouvais l'écriture simple, voire simpliste. En réalité, c'est seulement avec le deuxième tome que j'ai vraiment commencé à apprécier le concept de la pentalogie : décliner tout au long des cinq tomes la même histoire, racontée à des époques et par des protagonistes différents.

Ainsi, TSUBAKI (camélia en japonais) raconte l'histoire de Yukiko, qui vient de mourir en laissant à sa fille une longue lettre, dans laquelle elle revient sur l'histoire familiale. Yukiko lui apprend ainsi que lors du bombardement de NAGASAKI, elle vivait avec ses parents, avec pour voisins la famille TAKAHASHI. le couple avait un fils, Yukio, avec lequel elle a noué un amour adolescent...jusqu'à ce qu'elle découvre que son père a depuis longtemps une liaison avec Madame TAKAHASHI et que Yukio est son demi-frère. le mensonge d'un père qui conduit Yukiko à utiliser ce cyanure que les japonais devaient avoir sur eux pour se suicider, plutôt que de connaître la honte d'être capturés par les américains.

HAMAGURI (palourde) raconte l'histoire de ces deux enfants qu'ont été Yukio et Yukiko avant d'être adolescents, de vivre en voisins à NAGASAKI et de tomber amoureux. Monsieur HORIBE, le père de Yukiko, a toujours voulu que sa fille et son fils caché se côtoient, les enfants ont grandi ensemble et se sont fait des promesses scellées dans des coquillages. Evidemment, quand ils se retrouvent une fois devenus grands, ils ne se reconnaissent pas mais ont pourtant cette indicible impression que quelque chose les lie. Yukio ignore que Yukiko est la petite fille avec laquelle il jouait et dont il a su depuis qu'elle est sa demie-soeur, et il ne l'apprendra qu'une fois devenu adulte, lorsqu'au seuil de sa vie sa mère lui remettra l'hamaguri dans lequel les enfants avaient scellé leurs rêves d'avenir.

TSUBAME (hirondelle) est écrit du point de vue de Mariko, la mère de Yukio. On y apprend comment elle a échappé au tremblement de terre de 1923, au cours duquel la petite coréenne qu'elle était est devenue japonaise pour survivre, chance que n'ont pas eu sa mère et son oncle. Recueillie dans un orphelinat, Mariko devra grandir avec ce lourd secret sur son identité et avec le poids de ses origines, car elle est une enfant naturelle, de père inconnu, "d'origine douteuse". L'histoire se répète lorsqu'elle tombe enceinte de Monsieur HORIBE, qui refusera de s'allier à une femme de si modeste condition et en épousera une autre, tout en continuant de faire d'elle sa maîtresse. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Monsieur TAKAHASHI, qui l'épousera et adoptera Yukio. C'est seulement une fois parvenue à la fin de sa vie que Mariko apprendra enfin le secret de ses origines, lorsqu'elle acceptera enfin son identité coréenne et lira le journal écrit dans cette langue par sa mère.

WASURENAGUSA (fleur de myosotis) donne la parole à Kenji TAKAHASHI, devenu le mari de Mariko et le père adoptif de Yukio. Seul héritier d'une illustre famille, très obéissant à ses parents, Kenji se découvre stérile et va se rebeller contre ses parents en épousant Mariko, considérée comme une honte pour la famille de par son statut d'orpheline et de mère célibataire. de son enfance, il ne conserve comme souvenir heureux que celui de Sono, sa nourrice, et c'est pour cela qu'il tente de la retrouver une fois devenu adulte. C'est au travers de cette quête qu'il découvrira le secret que ses parents ont toujours caché et comprendra le lien si fort qui l'unissait à Sono.

HOTARU (luciole) clôt la pentalogie. Dans ce dernier opus, Mariko TAKAHASHI, devenue grand-mère, va expliquer à sa petite-fille pourquoi les lucioles doivent faire attention à ne pas tomber dans l'eau sucrée, autrement dit pourquoi les jeunes filles naïves ne doivent pas se laisser endormir par les promesses empoisonnées d'hommes plus âgés et mariés. Mariko le sait bien, elle qui s'est si longtemps laissée manipuler par Monsieur HORIBE...

LE POIDS DES SECRETS propose ainsi une expérience très intéressante. L'écriture reste simple, et je comprends que cela pourra déranger; il faut se faire au style épuré et sans fioritures. Pourtant elle nous apprend beaucoup sur la culture japonaise, si éloignée de la nôtre. Surtout, la richesse de cette pentalogie réside vraiment dans la confrontation des points de vue des différents personnages, et des conséquences qu'ont les lourds secrets dans la construction d'une vie. On apprend ainsi que les secrets ont parfois été partagés sans que cela soit su.

Comme moi, laissez-vous tenter...

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J'ai déjà évoqué ici mon goût pour ces auteurs japonais dont la simplicité d'expression n'a d'égal que la profondeur des sentiments et des émotions qu'ils transcrivent. Une fois encore, c'est ce qui me touche dans cette pentalogie d'Aki Shimazaki. "Le poids des secrets" est constitué de 5 petits récits publiés indépendamment les uns des autres mais que les éditions Babel ont eu la bonne idée de regrouper en un joli coffret. Outre ce critère esthétique, la démarche est judicieuse car ces 5 opuscules racontent la même histoire vue par un protagoniste différent.

Le secret principal, c'est celui de Mariko qui a entretenu une relation adultère avec un homme marié, père d'une fillette. Ensemble, ils ont eu un enfant. Il ne fait pas bon être fille-mère dans la société traditionnelle japonaise de la première moitié du 20ème siècle, aussi Mariko ne se confiera-t-elle qu'au seuil de la mort, dans une lettre testament dévoilée dans le premier tome. Par une sorte de théorie des dominos, ce secret, qui pèsera de manière consciente ou inconsciente sur les différents narrateurs, en engendrera d'autres.

Outre les destins personnels révélés au fil des épisodes, Aki Shimazaki évoque également les heures sombres du Japon avec le tremblement de terre de Nagasaki, la seconde guerre mondiale, la bombe atomique... sans oublier des thèmes tels que le nationalisme, la discrimination, les préjugés ou l'exclusion.

Publiés sous un titre générique, chacun des 5 livres porte le nom d'un élément clé qui lui est propre - Camélia, Palourde, Hirondelle, Myosotis, Luciole -, annonçant d'emblée l'omniprésence de la nature et la dimension poétique, voire symbolique, de la narration. L'écriture simple mais délicate d'A. Shimazaki (dont on retiendra qu'elle a rédigé ce cycle en français) fait écho à la discrétion avec laquelle les différents personnages traversent leur existence, même lorsque le drame est à leur porte.
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Parfois on se met des idées en tête. Je n'aime pas la littérature japonaise. C'est ce que je me suis dit pendant des années, après plusieurs lectures qui ne m'avaient pas du tout plu. Mais lors d'une réunion de mon club de lecture, une lectrice m'a prêté cette pentalogie, certaine qu'elle me plairait et j'ai été enchantée par cette lecture.

Le 9 août 1945, une bombe atomique est larguée sur la ville de Nagasaki, tuant instantanément des milliers de personnes. Yukiko a survécu. Des années plus tard, elle écrit une lettre et révèle à sa fille le secret qu'elle a caché toute sa vie.

Difficile de faire un résumé, car dans ces cinq romans, la même histoire est racontée par différents personnages. Ou plutôt un bout de l'histoire. Les récits et les voix s'entremêlent, le fil se déroule non pas de manière linéaire, mais s'enroulant sur lui-même, promenant le lecteur à travers plusieurs décennies d'histoire familiale et japonaise. L'intrigue est brillamment construite et jamais redondante, chaque personnage vient apporter un éclairage nouveau à l'histoire.

Les livres sont très courts et se dévorent, mais ils méritent une seconde lecture. Cette fois pour savourer la délicatesse de l'écriture, épurée et subtile. Je ne dirai plus désormais que je n'aime pas la littérature japonaise… Merci Katell !
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Ç‘aurait pu être un vrai polar avec son meurtre presque parfait, son coupable quasi-insoupçonnable. Ç'aurait pu,être un roman historique avec son lot d'évènements secouant le peuple japonais entre le tremblement de terre de 1923 et les années 60 en passant par la Seconde Guerre Mondiale et la bombe atomique sur Nagazaki. Ç'aurait pu être une comédie de boulevard ou drame familial avec son lot de maîtresses, d'amants, d'enfants cachés, etc.
Eh bien, « le Poids des Secrets », la première pentalogie de l'auteure, c'est un peu tout cela en même temps. Alors là, tu vas me dire : « ouais, alors avec un crime, des histoires dans l'Histoire, des secrets de famille et un titre pareil, on est clairement sur une saga de l'été pour TF1. » Que nenni, te répondrai-je, mais je veux bien reconnaître que ça peut prêter à confusion. Les points communs s'arrêtent là… où commence l'écriture d'Aki Shimazaki.
Cinq romans, autant de narrateurs et de points de vue qui éclairent une suite d'événements qui les lient les uns aux autres. En toile de fond la société et l'histoire japonaise, ses us, ses valeurs et ses drames. En ciels, les secrets de famille qui pèsent sur les épaules des protagonistes, s'échappent dans les deniers mots libérateurs qui précèdent le repos éternel et bouleversent les consciences des vivants. Là où sur TF1, on aurait illustré l'ensemble avec des vues aériennes de paysages grandioses et de la musique violonée pour tirer les larmes de la ménagère, ici, l'ambiance est dans le détail, dans le rouge vif d'un camélia (tsubaki), les coques d'une palourde (hamaguri), le vol d'une hirondelle (tsubame), la mémoire d'un myosotis (wasurenagusa) ou encore la lueur d'une luciole (hotaru).
On entre dans chaque roman comme on pénètre dans un haïku par son kigo : « Il pleut depuis la mort de ma mère. » Ainsi débute Tsubaki, le premier de la pentalogie, et de la même façon, chaque roman nous invite en premier lieu à regarder la nature, un nuage, une perle de rosée, une fleur, une bête puis suivent des phrases courtes. le minimalisme au service d'une poésie tout en retenue. On croit la plume détachée, elle est, selon moi, pudique. Elle pourrait passer pour froide quand elle n'est que douceur pour raconter la dureté des émotions et des sentiments qui traversent les protagonistes.
J'ai beaucoup aimé « le Poids des Secrets », cette trame complexe narrée avec sobriété. Shimazaki décrit sans grandiloquence, émeut sans pathos, raconte l'humain dans ce qu'il peut avoir de tendre et de cruel avec la tempérance qu'impose la brièveté des choses, des mots. Je suis heureux de cette première découverte de la littérature japonaise (merci à @laurent_forrester et @floflyy d'en avoir parlé) et suis déjà certain que j'y reviendrai avec grand intérêt. Je ne peux qu'encourager à découvrir cette pentalogie de Shimazaki dont finalement j'ai assez peu évoqué l'intrigue en elle-même mais admettez que résumer cinq romans qui s'éclairent les uns les autres serait un véritable divulgâchis.
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Le Poids des Secrets est la seconde intégrale de Shimazaki que je lis mais je me lasse de sa répétitivité, le charme n'opère plus, le procédé semble mécanique.
Il m'a cependant permis de découvrir comment les japonais ont vécu la seconde guerre mondiale, les séquelles et traumatismes qu'elle a laissé et les rapports, qui restent complexes, entre le Japon et la Corée.
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Suite à ma lecture récente du tome 2 Hamaguri, j'ai achevé cet été la série le Poids des Secrets d'Aki Shimazaki. Bien m'en a pris !

Avant de parler succinctement des trois derniers tomes, je vous propose un petit point-repère, histoire qu'on ne se perde pas trop, parce que dans le genre sac de noeuds, la série nous présente en cinq tomes très courts, cinq personnages liés et sujets à des secrets de famille bien lourds. Chacun.e est en quête de sa propre identité/son passé.

Tsubaki (#1) revient sur le passé de Yukiko, fille de monsieur Horibe.
Hamaguri (#2) met en lumière Yukio, compagnon d'enfance de Yukiko, fils naturel de Mariko Kanazawa et adopté par le chimiste Kenji Takahashi.
Tsubame (#3) relate l'enfance et la vie de femme de Mariko Kamazuka, née coréenne, élevée au Japon après l'installation dans ce pays de sa mère et de son oncle, dissidents coréens.
Wasurennagusa (#4) décortique le passé de Kenji Takahashi.
Hotaru (#5) revient sur le secret porté par Mariko toute sa vie.

Tsubame se détache par son côté histoire dans L Histoire : ce tome est centré bien sûr sur son héroïne principale (Mariko), sur la façon dont elle s'est construite après l'abandon maternel. Mais il aborde aussi davantage le conflit Corée-Japon, la condition des expatriés, la survie après le tremblement de terre en 1923. Dans ce recueil, une vraie poésie et une lenteur se détachent. Aki Shimazaki prend le temps d'installer les ambiances, les paysages, la symbiose entre l'élément nature et l'être humain, pèse les mots pour éviter des quiproquos. Il y a une douceur et un art certain de contemplation.

Wasurenagusa met en lumière l'âme masculine la plus noble de la série : Kenji Takahashi, assurément un magnifique personnage fictionnel avec une grandeur d'âme (un pendant contemporain de l'austenien Fitzwilliam Darcy). La figure paternelle s'entend dans le poids des secrets surtout par l'éducation, plus que par l'hérédité même si la quête de l'identité qui construit chaque être humain est essentielle pour combler les failles. Wasurenagusa narre le cheminement d'un fils à papa-maman qui s'affranchit par amour.

Hotaru finalise la boucle entamée par Tsubaki. Ce tome revient sur l'avènement de Mariko en tant que femme, et notamment sur certaines anecdotes de sa vie conjugale. Dans cet épisode, on ressent la campagne du Japon, l'impact des bombes de Hiroshima et de Nagasaki sur la population, l'art de l'honneur, l'exploitation et le rejet de populations immigrées.

La série le Poids des secrets revient continuellement sur les dualités fertilité/stérilité, filiation/abandon de lignée, famille de souche/famille d'adoption. C'est même étonnant à quel point les pères naturels assument si mal leur paternité, qui est reflétée soit par le biais de l'adoption, de personnages masculins intermédiaires (figures paternelles de substitution, des voisins, des collègues de jeux de société). Aki Shimazaki avec sensibilité évoque la Grande Histoire qui impacte nécessairement les destins singuliers, la culture japonaise faite de rites et de castes, mais aussi terreau à un melting-pot régulier d'immigration. Les personnages sont dressés avec beaucoup de classe ; même le plus ragoûtant d'entre eux est rabaissé uniquement par sa faiblesse. le couple Mariko et Kenji Takahashi éblouit par son romantisme et sa sagesse. Tout est délicat : l'écriture, la narration, les descriptions, la façon d'esquisser les personnages.

Les titres des tomes sont choisis avec élégance, à l'image des contenus : Tsubaki pour camélia mais aussi prénom d'une petite-fille de Mariko et de Kenji ; Hamaguri pour la palourde japonaise qui sert ici de messager ; Tsubame pour l'hirondelle qui ne fait pas le printemps mais dont le retour d'un couple présage de jours heureux ou d'apaisement, Tsubame est aussi le nom donné à un personnage important de la série ; Wasurenagusa pour le myosotis, une fleur de rêve et de félicité espérée ; Hotaru pour la luciole qui peut se révéler un vrai guet-apens pour jeune fille en fleur). le glossaire linguistique en fin de chaque manuel est nécessaire (car des mots japonais épars naviguent dans la prose d'Aki Shimazaki) et participent à l'évasion et à la poésie du tout.

En résumé : le poids des secrets est une série de cinq romans courts (pas plus de cent trente pages chacun) sympa à lire et à découvrir qui met en lumière des pans de l'histoire et de la culture japonaises, avec des personnages nobles, dignes et élégants. J'ai bien aimé. Ce fut une brève et belle pause estivale.
Lien : https://jemelivre.blogspot.c..
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Magnifique. Une très très belle histoire .
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Ce fut une belle découverte pour moi que cette autrice japonaise (qui écrit en français donc pas de traduction décevante !). J'ai adoré cette histoire que j'ai lu très vite. Il s'agit d'un coffret de 5 livres d'une petite centaine de pages. Chaque livre reprend l'histoire de l'un des protagonistes sur fond de seconde guerre mondiale. le Japon, Nagasaki, deux familles, des secrets... Et les couvertures des livres et du coffret.... de vrais bijoux !
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