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Critique de Patrijob


Tsuyoshi Toda est chef du département des affaires étrangères de l'entreprise Goshima où travaille Takashi Aoki, personnage principal du tome précédent.
Dans Zakuro, il raconte sa mère, atteinte d'Alzheimer et son père, Banzo, disparu en Sibérie après la guerre.
Lorsque son ami Kôji lui prétend l'avoir vu à Los Angeles et lui tend un papier avec adresse et numero de téléphone, Tsuyoshi est bouleversé: son père habite dans une ville proche de la sienne et semble avoir refait sa vie.
Il pense à sa pauvre mère en attente du retour de son mari depuis plus de 25 ans et les larmes lui montent aux yeux...
Désireux de comprendre les raisons de ce silence, soucieux que sa mère puisse enfin apaiser son esprit en revoyant son amoureux de toujours , il lui fixe rendez-vous dans un café.
C'est par le biais d'une longue lettre de dix pages que cet homme, prisonnier dans les camps soviétiques, dévoile à son fils l'évènement tragique qui a fait basculer son destin alors qu'il revenait vers les siens.

Il y a beaucoup d'amour dans ce petit livre, un lien familial très fort, une sensibilité à fleur de peau, un grand respect pour les Anciens...

Il y a aussi cet épisode moins connu de l'histoire du Japon que sont les travaux forcés imposés aux prisonniers japonais et la difficulté avec laquelle les soviétiques ont accepté de les rendre à leur patrie.

Tout cela raconté avec la plume délicate et lumineuse d'Aki Shimazaki.
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