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Critique de gonewiththegreen


Remington , soixante six ans a profité de son licenciement pour se mettre au sport. et pas qu'un peu , puisqu'il envisage de courir un marathon alors qu'il peine à boucler le tour du jardin.
Parallèlement, sa femme , qui a fait de la pratique sportive en solitaire un art ou une raison de vivre est rattrapée par des douleurs récurrentes aux genoux.

Que c'est bien ! Mieux encore que Big Brother . Avec un peu le même procédé , l'exagération pour faire passer implacablement un , ou plutôt des messages .
Avant d'être un livre sur l'addiction au sport, extrêmement bien transcrite, ce livre nous renvoie à notre avenir , celui de la dernière ligne droite quand le corps a commencé lentement à se décomposer et à ne plus répondre à nos aspirations. C'est présenté avec beaucoup de discernement , et le contraste entre les deux époux renforce le trait.

Ce serait trop facile pour l'auteure de s'arrêter là.
Le licenciement de Remington est un grand moment du livre , celui d'un homme blanc licencié par sa supérieure afro américaine et le débat qui en découle.

Pour qui a pratiqué le sport et particulièrement la course à pied, on ne peut nier que l'auteure s'est bien informé ou pratique elle même. La diarrhée en footing , le ressenti ne s'invente pas :)!
Et le style ? assez roayl avec de belles répliques comme ce :
- Un tel a parcouru tout le royaume uni du nord au sud en courant en 11 jours ?
- Pourquoi, les trains étaient en panne ?

Toute la dichotomie du livre est là , entre admirateur béat de l'extrême sportif, pour qui la seule limite est dans la tête et adepte de la non souffrance inutile.
C'est aussi une histoire de couple , qui traverse les années avec des objectifs différents , parallèles ou antagonistes . C'est une histoire d'amour , avec un grand A, amour d'une vie , face aux tempêtes . Une belle leçon.
Un livre formidable.
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