Citations sur Grandir, vivre, devenir (25)
La seule chose qui, significativement compte vraiment, est la qualité des liens que nous entretenons avec les autres. C'est la force du lien qui nous permet de vivre vieux, heureux et en bonne santé. On devrait le crier sur tous les toits du monde !!!
Nous avons le choix de ne pas rester prisonnier de nous-même.
Je trouve fascinant le poids, l'incidence tellement inconsciente du contexte culturel, sur notre façon de considérer notre parentalité, nos enfants, leur éducation... On est pétri des influences du moment, tout en ayant parfois la conviction que nous faisons selon nos propres valeurs. Ce qui est vrai aussi, mais c'est tellement plus subtil, et complexe !
Je trouve que dans cette époque que nous vivons il est important de se donner l'opportunité de ralentir et de s'isoler pour savourer la vie. Il en est de même de la lecture d'une lettre. Cette lecture se pratique dans un coin de la maison, à l'ombre d'un arbre ou au coin du feu, selon la saison. Dans cette activité, se noue un rapport intime à soi et à l'auteur de la lettre. Puis on pose la missive pour la reprendre, la découvrir une nouvelle fois.
Une chose est sûre, c’est que, pandémie ou non, nous ne sortirons jamais vivant de cette vie. J’aime cette phrase de Woody Allen qui dit que « la vie est une maladie sexuellement transmissible à pronostic toujours défavorable ». Nous en avons juste peut-être un peu plus conscience aujourd’hui !
L'école s'occupe de l'apprentissage de savoirs, mais personne ne se soucie d'aider ces adolescents à savoir être. À cet âge, les parents ne sont pas les mieux placés car cet accompagnement doit être fait par d'autres.
L'école est le terrain de la vie de l'enfant. Là où il va apprendre à s'ajuster, à entrer en relation, à éprouver, à tester des comportements, à vivre de grandes passions, de grandes déceptions, à expérimenter la palette infinie des émotions, des sentiments, des états d'âme, à se confronter, à affirmer opinion, à accepter d'avoir tort, à se refléter dans le regard de l'autre, à se sentir aimé, rejeté, à aimer...
Ne sachant pas gérer leurs émotions et leur vulnérabilité, certaines personnes vont éviter d'être au contact de leur sensibilité, si douloureuse, à travers des comportements "solutions". Manger , boire ou se droguer fonctionne bien dans l'instant. Mais très vite l'effet s'épuise, et au bout du compte on ne sait toujours pas, avec ces comportements addictifs, vivre avec ses blessures.
Cette génération née dans les années 2000 est davantage tournée vers le plaisir de vivre et de profiter de l'existence mais sur un mode moins individuel que ses aînés : les valeurs de collaboration, d'intelligence collective sont très présentes dans leur mindset. J'aime bien de temps en temps utiliser ces expressions anglophones ! Ça fait un style, non ? Bon, d'accord, dans leur "état d'esprit".
Se plaindre ne change ni la taille ni la fréquence des vagues.Vivre, c'est choisir la vague que l'on veut prendre pour la surfer avec son propre style tout en essayant d'aller dans la direction qui nous importe. Si on la surfe en pensant à la vague suivante, on se casse la figure.