AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Hymne à la vengeance (22)

Pour me faire souffrir, quoi d’autre ? On mutile, et ensuite on soigne. On arrache, et on recoud. On empoisonne, et on fait avaler l’antidote. C’est toujours pareil. Oh, j’ai bien essayé de me tuer, mais…
Commenter  J’apprécie          00
Ses mains moites glissent sur le matelas sans trouver de prises auxquelles s’agripper. De savoir qu’on est sur le point de l’emmener il ne sait où le terrifie – inutile de se le cacher : il est terrifié. Accepter la mort n’enlève rien à la peur de perdre la vie. Le ministre tourne la tête, clignant des yeux bêtement. L’infirmière est tournée vers un coin de la pièce, mains jointes, tête basse.
Commenter  J’apprécie          00
Sa mémoire est un brasier, auquel son âme se brûlera jusqu’à n’être que des cendres. Sébastien n’a plus de raison de vivre, plus rien à espérer de cet avenir blessé, mourant de toutes les immondices essuyées.
Commenter  J’apprécie          00
Sébastien, qui n’a ni l’étoffe d’un combattant ni l’énergie nécessaire, bascule sur le côté, le souffle coupé. Il n’a pour se défendre qu’une main implorant pitié, main que l’homme agrippe habilement pour immobiliser son captif d’une clé de bras. Le père, qui sent son épaule sur le point de se disloquer, gémit de douleur.
Commenter  J’apprécie          00
Nous vous avons écrit que pire que de mourir était de vivre en sachant que son enfant est encore là, quelque part, entre les mains de ceux qui la torturent. Il existe pourtant un scénario plus terrible encore, face auquel aucune âme ne peut guérir, pardonner ou s’affranchir.

Il est de ces images qui, plutôt que d’habiter une section de votre cerveau, s’impriment sur vos paupières, se répandent dans tous les recoins de votre conscience comme une infection incurable. Et nulle main ne sait mieux dessiner ces horreurs que celles de la culpabilité, du remords ; ce sentiment de ne pas avoir agi à temps, de ne pas avoir pris la bonne décision…
Commenter  J’apprécie          00
Pire que de mourir est de vivre en sachant que son enfant est encore là, quelque part, entre les mains de ceux qui la torturent. Lorsqu’une telle situation se produit, nous nous sentons suffoquer à chaque instant, comme si un poids immense opprimait notre poitrine.

Vous donneriez votre vie pour votre enfant, mais ce n’est pas assez.
Commenter  J’apprécie          00
La douleur est d’abord sourde, presque discrète ; la lame est remuée légèrement afin que les exigences soient satisfaites, puis elle est retirée. Dès lors que l’acier est extirpé de la plaie, celle-ci fait s’écouler un sang clair et abondant. Et l’hémoglobine coule, coule comme les larmes de Charlie. Incapable de tenir plus longuement le couteau, la main tremblante du ministre le laisse choir sur le plancher. Le liquide poisseux est si abondant qu’il recouvre entièrement son membre, dégoutte sur ses genoux, longe son bras jusqu’au coude. Une chaleur douloureuse vient poindre dans la plaie à vif, alors qu’un engourdissement s’empare de la main du blessé.
Commenter  J’apprécie          00
Comment peut-on s’en prendre à une fillette de la sorte ? Quelque part en lui, Sébastien se dit que cet homme n’osera pas, que personne ne pourrait oser. Toutefois, son passé d’avocat lui rappelle presque aussitôt qu’au contraire, des êtres parmi les plus vils prennent plaisir à torturer des enfants. La hideur de certains humains n’a tout simplement aucune limite.
Commenter  J’apprécie          00
Un parent doit défendre son enfant, coûte que coûte, et ce n’est pas en la laissant seule dans ce cauchemar qu’il y parviendra.
Commenter  J’apprécie          00
Ces hommes cagoulés, qui qu’ils soient, sont dangereusement organisés ; penser les surprendre en utilisant ce couteau à toute autre fin serait d’une naïveté impardonnable. Non, la vie de sa fille ne doit pas être risquée ; après tout, il donnerait volontiers la sienne pour celle de son enfant.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (106) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

    Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

    Le silence des agneaux
    Psychose
    Shinning
    La nuit du chasseur
    Les diaboliques
    Rosemary's Baby
    Frankenstein
    The thing
    La mouche
    Les Yeux sans visage

    10 questions
    966 lecteurs ont répondu
    Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

    {* *}