Mais la tristesse est un puits infini où le seau du souvenir s'enfonce sans relâche.
La tristesse est un puits infini où le seau du souvenir s'enfonce sans relâche.
Paresser sans remords, respecter les règles en n'obéissant à aucune, est parfois aussi savoureux que la plus excitante activité.
Les êtres se découvrent mieux en la détresse qu'en la quiétude
l'obscurité, pareille aux griffes tendues du rapace, peut entraîner leur proie à tout moment dans le délire ; elle se module selon les terreurs intimes de chacun, elle connaît le reflet des cauchemars, s'accorde aux battements de cœur de ses esclaves. Les ténèbres sont ces bras osseux qui enserrent l'âme, qui en tout lieu donnent l'impression d'être enfermé dans un cercueil.
la fatalité enfle les capacités et les perceptions - héritage du cerveau reptilien, le besoin fondamental de vivre outrepassera invariablement toute incapacité présumée de l'être humain.
l'être désespéré trouve parfois plus d'inspiration dans la survie d'autrui qu'en la sienne.
L'attirance naît de l'impossible, du révolu, de l'interdit
l'abomination est à l'esprit humain ce que le fer est à l'aimant
la bonté a pour seuil la survie de celui qui la propage.